Congo
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Bloc compact derrière Félix Tshisekedi pour les élections 2023, Sondage Le Peuple d’Abord : l’AAAP de Tony Kanku Shiku en tête du Top 10 des Partis et Regroupements politiques

*Conformément à la Constitution et aux lois en vigueur, le pluralisme politique est reconnu et garanti en République démocratique du Congo. Il se traduit notamment à travers les partis ou les groupements politiques.

Il faut entendre par parti politique, une association des personnes physiques de nationalité congolaise qui partagent les mêmes idées au plan de l’idéologie et du programme politique en vue de conquérir et d’exercer démocratiquement et pacifiquement les pouvoirs d’Etat. Et,  par Regroupement politique, il faut entendre une association de plusieurs partis politiques au plan de l’idéologie et/ou des programmes politiques.

Les partis ou regroupements politiques se créent, s’organisent et exercent leurs activités dans le strict respect des textes constitutionnels, législatifs et réglementaires en vigueur. La structure et le fonctionnement internes du parti ou du regroupement politique doivent obéir aux principes démocratiques en toutes circonstances. C’est dans cet ordre d’idées que l’on a assisté à la naissance des partis et regroupements politiques en marge des élections qui s’annoncent à l’horizon.

Cependant, sur le terrain, l’on constate que ces ensembles politiques n’ont pas la même envergure, ou le même ancrage sur l’ensemble du territoire national. C’est ainsi que notre institut de sondage dénommé le peuple d’abord, a interrogé les populations dans toutes les provinces. La question posée se rapporte au choix des regroupements politiques les plus en vue sans oublier les personnalités qui les dirigent. Ce sont précisément ces structures politiques qui sont capables de faire élire un grand nombre de candidats à tous les niveaux.

Agent concepteur: Institut de sondage Le Peuple d’abord

Durée                      : Travail effectué du 14 août au 20 septembre 2023.

Technique              : Question posée directement aux personnes contactées par les agents de notre institut de sondage.

Moyen utilisé        : Sondage réalisé par nos agents.

Interprétation

Ce travail de sondage d’opinion a été effectué d’une manière qualitative et quantitative.

Qualitative: La qualité est  une des normes exigées dans la réalisation d’un travail scientifique. Le sondage d’opinion ne peut dès lors faire abstraction de cette exigence.

Ainsi, notre institut s’est trouvé dans l’obligation de tenir compte de cette exigence et de travailler conformément aux normes telle que la qualité. Pour cela, il a été fait appel uniquement aux variables positives liées au sexe des individus, leur niveau d’étude, et la stratification par tranche d’âge.  Les appartenances politiques, ethniques, tribales, linguistiques ou régionales jugées contraires à l’éthique de ce  genre de travail n’ont été pas prises en compte.

Quantitative: La quantité figure également parmi les normes exigées dans un sondage d’opinion pour le rendre plus fiable. Pour ce faire, notre Institut de sondage a déployé ses agents dans les 26 provinces où des efforts nécessaires ont été faits pour atteindre le chiffre de 3.000 individus. Echantillon jugé représentatif pour refléter une opinion.

Après la synthèse  des résultats et des calculs liés aux exigences de la statistique, il  a été décidé de publier la liste des regroupements politiques ayant une réelle visibilité sur le terrain, ainsi que les noms des personnalités qui les conduisent selon l’ordre décroissant des résultats obtenus.

  1. AAAP de Tony Kanku Shiku : 80%

Le paysage politique congolais a enregistré, le jeudi 1er juin 2023, un nouveau regroupement politique. Il s’agit de l’Alliance des acteurs attachés au peuple-AAAP. Tony Kanku Shiku, le haut-représentant de l’autorité morale de cette méga plateforme politique, a laissé entendre que 62 partis politiques, des personnalités et des organisations de la société civile en font partie. 

«Nous nous rendons compte que le chef de l’État a la volonté manifeste et l’engagement irréversible d’organiser cette année des élections démocratiques, transparentes, libres et apaisées. Et nous, membres de l’AAAP, nous avons décidé de nous mettre ensemble pour faire face à ces exigences électorales», avait déclaré Tony Kanku Shiku.

Aussi, avait-il  exhorté le peuple congolais à se ranger derrière le chef de l’État pour son bien-être.

Et de renchérir: «AAAP est un regroupement politique qui compte aujourd’hui 62 partis politiques, avec plusieurs réseaux d’associations et organisations de la société civile et de hautes personnalités politiques».

Parmi les partis signataires de la charte de ce regroupement figurent notamment l’Alliance de Congolais pour le renouveau de Jacques Ikung Mbul, Debout la Patrie du député Singoma Mwanza, l’Alliance pour le progrès du Congo de la députée nationale Henriette Wamu, le parti des prolétaires de Pierre Yula Omombo, etc.

Et dans la salle de Showbuz, le jour de la sortie officielle, l’on avait retrouvé des personnalités dont les partis ont signé la charte à l’instar des ministres honoraires Michel Bongongo, Lambert Matuku Memas, Jean-Marie Kalumba, Laurent Batumona, Toussaint Alonga, etc. Signalons enfin que le Haut-Représentant a nommé une équipe de campagne pour accompagner le candidat Félix Tshisekedi.

L’Alliance des Congolais Progressistes –ACP- s’est unie à l’UDPS pour porter la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre prochain. Le parti dont l’autorité morale est le  gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a levé cette option au cours de son Congrès extraordinaire tenu le mercredi 6 septembre 2023, en présence de plusieurs invités de marque, dont le secrétaire général du parti présidentiel, Augustin Kabuya.

En cinq  heures de temps, les congressistes ont vidé le seul point qui était à l’ordre du jour, à savoir,   l’adoption de Félix Tshisekedi comme candidat unique de l’ACP à la prochaine présidentielle de décembre 2023. Pour Gentiny Ngobila ce choix est consécutif à plusieurs réformes réalisées par Félix Tshisekedi depuis son accession à la magistrature suprême, des réformes qui, d’après lui, ont impacté positivement la vie des institutions et celle des Congolais.

Ancien directeur de campagne adjoint en décembre 2018 du candidat CACH Félix Tshisekedi, et aujourd’hui Directeur général de la Direction générale de la dette publique (ex-OGEDEP, Office de Gestion de la Dette publique) Laurent Batumona Nkhandi Kham a exercé les fonctions de vice-ministre des Travaux publics en 2005, et de vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa.  Proche de feu Kitenge Yesu, Laurent Batumona a assuré la coordination de  la plateforme électorale des Forces politiques alliées de l’UDPS et président du  Mouvement social pour le changement.

C’est dans ce cadre que le leader politique a effectué des visites dans quelques provinces dont le Kongo Central et le Grand Bandundu pour sensibiliser les populations sur les élections du 20 décembre 2023. Il est pour le moment l’un des grands soutiens du chef de l’Etat à la candidature pour un second mandat à la tête du pays.

La plateforme électorale Forces politiques alliés de l’UDPS (FPAU) s’est transformée, depuis le mois de février dernier, en une plateforme politique. Selon son coordonnateur, Laurent Batumona, cette structure politique attend accompagner le chef de l’Etat dans sa vision pour le bien-être de la population dans tous les secteurs.

 A son avis, Félix Tshisekedi a apprécié les initiatives de cette plateforme pour soutenir sa vision. Mis en place à la veille de la campagne électorale en 2018, la plateforme FPAU regorge en son sein des partis politiques, des associations de la société civiles et des personnalités politiques.

L’Alliance des Forces démocratiques du Congo, le regroupement politique de Modeste Bahati a exprimé publiquement son soutien à la candidature de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle de 2023.
Cette décision avait été saluée par le parti présidentiel, l’Union pour la démocratie et le progrès social. L’Alliance des Forces Démocratiques du Congo est reparti à travers la RDC avec ses 41 députés nationaux et 71 députés provinciaux, il est le premier regroupement politique en termes d’élus au sein de l’Union sacrée de la nation.

Les membres du parti politique Agissons pour la République –AREP- ont rassuré de leur détermination à donner un second mandat au président Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2023. Estimant que « Savoir où l’on veut aller, c’est très bien, mais il faut encore montrer qu’on y va», l’AREP dit vouloir être une organisation politique qui transforme l’environnement sociopolitique de la RDC par la transmission des valeurs humaines et par le strict respect des textes légaux, gage de la construction effective de la démocratie de la nation congolaise au travers du socle de son idéologie contenue dans la légende du colibri où chacun doit faire sa part. 

C’est dans ce cadre que le secrétaire général du parti Pascal Nkanga avait conduit une forte délégation à Mbandaka, dans la province de l’Equateur pour une mission d’itinérance dans le but de redynamiser le parti, former ses cadres et militants afin de les amener à maitriser la vision du parti et son idéologie portée sur le social libéralisme. Pascal Nkanga avait exhorté la population de Mbandaka à la culture du «travail et de l’amour patriotique, afin de faire bloc autour du chef de l’Etat, du gouvernement de la République et des forces Armées pour bouter dehors tous les ennemis de la RDC qui veulent tailler dans l’unité du pays en vue de le balkaniser au travers de la guerre d’agression imposée au pays par le Rwanda et ses parrains derrière leurs supplétifs, les terroristes du M23»

Lors d’un congrès tenu samedi 19 août à Kinshasa, l’Union pour la nation congolaise –UNC- de Vital Kamerhe a désigné Félix Tshisekedi comme son candidat à la présidentielle de décembre 2023. 

Les membres de l’UNC justifient cette reconduction de Félix Tshisekedi par le souci de parachever toutes les actions du programme commun conçu avec son partenaire UDPS à l’avènement de la plateforme Cap pour le Changement. Il s’agit aussi, selon eux, de poursuivre « la mutualisation des efforts pour l’émergence de la RDC» dans le cadre de l’Union sacrée de la nation. 

Cette décision écarte ainsi la disposition de la convention de Nairobi de 2018 entre l’UNC et l’UDPS, qui prévoyait après cinq ans une alternance de candidature unique à la présidence de la République et, cas de victoire, à la Primature. 

Plusieurs partis et personnalités politiques se sont alliés au Mouvement de Libération du Congo –MLC- de Jean-Pierre Bemba au sein de la plateforme Alliance des partis alliés au MLC (APA/ MLC).

Au cours d’une cérémonie organisée, à cet effet, le mardi 18 avril 2023, au siège national de cette formation politique membre de l’union sacrée, ces partis et personnalités politiques estimés à plusieurs dizaines ont signé une charte régissant cette plateforme, jadis dénommée partis du Front pour le respect de la constitution –FRC- puis Alliance pour l’Alternance-APA).

Pour Fidèle Babala qui a reçu de leurs mains cette charte signée symboliquement en sa présence, APA/MLC se veut être une mutualisation des forces politiques en union avec le MLC sous le leadership de Jean- Pierre Bemba Gombo pour conquérir le pouvoir dans le cadre de l’Union sacrée.

Le parti politique Ensemble pour la République a été créé le 18 décembre 2019 par Moïse Katumbi. Jusqu’avant sa mort en 2020, Pierre Lumbi était le secrétaire général du parti qui en fut le premier, remplacé en avril 2021 par Dieudonné Bolengetenge Balea.

Ensemble pour la République rejoint l’Union sacrée, une coalition parlementaire qui soutient le président Félix Tshisekedi, en décembre 2020. En décembre 2022, Moïse Katumbi annonce sa candidature à l’élection présidentielle prévue pour 2023. Tout comme le départ de son parti de l’Union sacrée. Plusieurs ministres, membres d’Ensemble pour la République, quittent alors le gouvernement Lukonde.

  1.  A2R, d’Henriette Wamu : 50%

Le regroupement politique Alliance pour la Réforme de la République -A2R- figure parmi les 66 mouvements ayant atteint le seuil exigé par la loi électorale en vue des élections législatives du 20 décembre 2022. La formation politique de l’élue de la circonscription de la Funa à Kinshasa, a réussi là où beaucoup des ténors de la scène politique ont mordu la poussière. Cette première étape franchie, l’A2R et Henriette Wamu entrent dans la ligne droite des prochaines élections. La présidente du parti Alliance pour le progrès du Congo –APC- aligne les candidats, non seulement, pour offrir à Félix Tshisekedi une majorité confortable mais surtout, afin de lui permettre d’obtenir un second mandat à la tête du pays.

Cette démarche justifie sa loyauté au Chef de l’Etat et à son parti, l’UDPS/Tshisekedi) dont elle a toujours été une alliée sûre. Enfin, l’A2R est membre du grand regroupement AAAP dirigé par le Haut Représentant de l’Autorité Morale, Tony Kanku Shiku. 

Le Peuple d’abord