Yamoussoukro, 29 mai 2023 (AIP) – Les chefs de communauté, leaders religieux et divers représentants de la diaspora burkinabè à Yamoussoukro ont bénéficié, samedi 27 mai 2023, d’une séance de sensibilisation sur les déclarations de naissances et la scolarisation de la jeune fille.
La rencontre s’inscrivait dans le cadre de l’exécution du projet MIDEQ qui vise à rentabiliser la migration des Burkinabés en Côte d’Ivoire au profit des deux pays.
« Selon les enquêtes en notre possession, nous avons pas mal de nos enfants qui ne sont pas déclarés à l’état civil. L’essentiel pour nous est de nous approcher de nos parents afin de les emmener à comprendre que la déclaration d’un enfant à l’état civil est un acte vraiment fondamental et c’est aussi un droit pour l’enfant », a expliqué le président du Collectif des associations et mouvements de jeunesse burkinabè en Côte d’Ivoire, Moussa Zalé.
« Nous sensibilisons aussi nos parents à la scolarisation de la jeune fille car beaucoup ne sont pas allé à l’école par rapport à certains arguments qui ne tiennent pas aujourd’hui », a poursuivi M. Zalé dont les membres ont pris une part active dans la séance de sensibilisation. Ces différents thèmes de campagne de sensibilisation s’inscrivent dans le souci de réduire les inégalités.
Le représentant pays du MIDEQ, Dr Kando Soumahoro Amédé, a rappelé que plus de 70% de la migration vers la Côte d’Ivoire vient du Burkina Faso.
Cette migration est donc bien indiquée pour la phase expérimentale du projet MIDEQ dont le succès avec des stratégies décolonisées venant de ces migrants seront remontées au niveau des bailleurs pour que cela soit aussi expérimenté dans d’autres pays.
(AIP)
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