Vavoua, 30 mars (AIP) – Les mécanismes de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite des migrants ont été vulgarisés par le Comité national de lutte contre la traite des personnes (CNLTP) au cours d’un atelier de formation qui a eu lieu du 27 au 29 mars 2023 à Daloa, la capitale de la région du Haut-Sassandra.
Selon les experts du CNLTP, le mécanisme national de référencement (MNR) permet d’initier les démarches pour l’identification et l’assistance à de potentielles victimes. Ainsi, toute personne présumée victime doit être orientée vers une institution ou non, avant la saisine de la hiérarchie qui va se tourner vers le procureur de la République ou un magistrat, seuls compétents pour certifier qu’une personne donnée est victime de ces fléaux.
En plus, le MNR prend en compte des structures étatiques ou non spécialisées pour assister les victimes. Il s’agit de structures sanitaires, de centres étatiques d’accueil, d’ONG, de familles d’accueil qui, en collaboration avec le CNLTP et ses bailleurs, finissent par réinsérer les victimes dans le tissu socio-économique.
Cet atelier de formation qui a regroupé les travailleurs sociaux et les représentants des organisations de la société civile de la région du Haut-Sassandra est initié dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui à la lutte contre la traite des personnes dans les pays du Golfe de Guinée, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France.
(AIP)
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