Aboisso, 1er avr 2023 (AIP)- Les populations des villages bénéficiaires du projet PROMIRE «Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en Côte d’Ivoire » sont entrées en possession de leurs plans de développement locaux (PDL), au cours de cérémonies organisées du 20 au 25 mars 2023 dans des localités de la région du Sud-Comoé.
Il s’agit des villages de Sanhoukro, Ebikro-N’dakro, Ehanian-Tanoé, Saykro, Niamienlessa et Affiénou.
Le PDL est un document de planification qui présente les priorités de développement du village en termes d’infrastructures socio-économiques, éducatives, sanitaires tout en prenant en compte les questions de préservation de l’environnement. Il sert de guide aux bailleurs désireux d’investir et d’accompagner le village dans l’atteinte de ses objectifs de développement.
Dans chacun des villages, l’élaboration des PDL a été pilotée dans le respect des procédures par un comité mis en place par décision sous-préfectorale, à la suite d’un diagnostic participatif avant sa validation. Les priorités de développement des villages bénéficiaires s’articulent autour du renforcement des capacités des producteurs en bonnes pratiques agricoles et forestières, de la réhabilitation d’établissements sanitaires et de logements d’instituteurs ou d’agents de santé, de l’autonomisation des femmes, et de l’amélioration de l’état des routes.
Les populations se sont dit heureuses d’avoir été consultées en plus d’avoir pu exprimer leurs besoins en termes de développement.
Le représentant du projet dans le Sud-Comoé, Serge Allou Couhoulé, a indiqué que quatre autres villages de la région bénéficieront de PDL. Il s’agit des villages de Ketesso, Akounougbé, Assomlan et Vitré 2.
Le projet PROMIRE a démarré le 19 février 2021 et s’étendra sur cinq ans.
Il est mis en œuvre conjointement par le ministère de l’Environnement et du Développement durable et par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Le projet PROMIRE vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à travers le mécanisme REDD+ afin de permettre à la Côte d’Ivoire d’accéder à des paiements basés sur des résultats.
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