Maintenant qu’il est de retour sur le territoire national, Laurent Gbagbo ne veut plus qu’un de ses fiefs tombent entre les mains de l’opposition.
La Fête de la reconnaissance ce samedi à Yopougon a sonné la reconquête totale de Yopougon, devant plusieurs invités étrangers dont le Camerounais John Fru N’Di.
S’il est vrai que durant son absence, Yopougon a eu droit au président du Directoire du Rhdp, le ministre Kafana Koné, comme maire, pour ses centaines de milliers de partisans à Yopougon, cette parenthèse est close.
«Et ce n’est pas le député d’Agboville qui vient s’essayer au poste de maire à Yopougon, qui pourra éviter une autre débâcle, comme celle du maire sortant [Kafana] de Yopougon, aux législatives contre le fils de Laurent Gbagbo », nous a lancé un Gbagboiste de la première heure cet après-midi à Yopougon.
A cinq ou six mois des élections locales couplées [la date officielle reste toujours un mystère objet d’intrigue politique tantôt en novembre, le lendemain en septembre, un autre jour en octobre ], l’enjeu de la bataille municipale de Yopougon, commune martyre de la défaite militaire de Laurent Gbagbo en 2011, n’est pas qu’électoral, il est existentiel pour le PPA-CI.
“Car, si le PPA-CI perd à Yop c’est qu’on est mort à la présidentielle de 2025. Ici, nous devons battre Adama Bictogo, même avec ses milliards volés”, tonne notre même interlocuteur.
