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Des manifestants au contact avec les forces de l'ordre.
Des manifestants au contact avec les forces de l'ordre.
Des manifestants au contact avec les forces de l'ordre. YVES HERMAN / REUTERS

REPORTAGE - La manifestation contre une retenue d'eau dans les Deux-Sèvres a viré à la guérilla. Pendant plus d'une heure, les gendarmes ont reçu une pluie de projectiles et ont répliqué avec plus de 4000 grenades.

«Tu y as déjà été toi ?» Lui, c'est Lionel et c'est la première fois qu'il se rend à Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Ce samedi 25 mars, vers 7h45, il a rejoint d'autres manifestants sur le parking d'un supermarché à Fontenay-le-Comte, en Vendée. Comme lui, les uns viennent de Bretagne, d'autres de Saint-Nazaire et la Rochelle. Trois convois doivent converger vers la manifestation, interdite par la préfecture depuis le 17 mars, contre une retenue d'eau, vide, à Sainte-Soline, devenue le symbole d'une nouvelle «lutte» écologiste, après l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dans le département de la Loire-Atlantique, ou le barrage de Sivens dans le bassin de la Garonne. Deux mouvements protestataires qui avaient fait de nombreux blessés. Et le scénario s'est répété ce samedi : selon les autorités, 28 gendarmes ont été blessés, dont deux en «urgence absolue» et ont dû être évacués à l'hôpital. Sept manifestants ont également été blessés, dont trois en «urgence absolue» et quatre en «urgence…

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