Photo Yann Calvez
Par Stéphane URBAJTEL, publié le 2 mai 2022 à 14h43, modifié à14h43.
16 panneaux réunis en 4 modules totalement détruits. Dans la nuit de dimanche à lundi, des vandales ont saccagé l’une des expos de l’Émoi photographique, installée sur la place du tribunal d’Angoulême.
C’est du vandalisme. Le résultat du passage de petits malins qui n’ont rien trouvé de mieux à faire que de saccager une exposition photos installée sur la voie publique. Dans la nuit de dimanche à lundi, les 16 panneaux...
C’est du vandalisme. Le résultat du passage de petits malins qui n’ont rien trouvé de mieux à faire que de saccager une exposition photos installée sur la voie publique. Dans la nuit de dimanche à lundi, les 16 panneaux réunis en 4 modules au beau milieu de la place Louvel, à Angoulême, ont été totalement détruits.
Le travail du photographe Mathieu Bonizec présenté face au tribunal, dans le cadre de L’Émoi photographique, proposé par Peggy Allaire. « On ne peut rien récupérer, tout est complètement plié. Ils se sont acharnés », déplore le photographe Yann Calvez, mari de Peggy, qui, dès ce lundi, est allé porter plainte au commissariat de police. « Au-delà de la qualité de l’expo, c’est un petit billet de 2 000 euros qui est par terre », révèle l’organisateur.
Les vandales sur les images des caméras de surveillance
Le ou les saccageurs n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère : « Les rondelles qui permettaient de tenir les panneaux les ont carrément traversées. Des panneaux lestés de 100 kilos par le milieu, ça ne se déplace sans y aller très fort », constate Yann Calvez.
Sa plainte va, il l’espère, permettre d’identifier les auteurs : « La place Louvel est sous vidéosurveillance », glisse le photographe. La procédure devrait permettre d’accéder aux images. « Nos expos sur la place publique -les autres sont place de l’Hôtel de ville d’Angoulême- sont toutes surveillées par des caméras. On devrait peut-être l’écrire à côté des panneaux la prochaine fois. On les a installés là précisément pour limiter les incivilités ».
C’est le deuxième coup dur pour l’Émoi photographique, même si le précédent n’a pas détruit totalement une expo : le 8 avril, le méga coup de vent qui a traversé la Charente a fait tomber les expos de la place de l’hôtel de ville. Les pièces du puzzle ont pu être récupérées et réinstallées dans l’ordre sur le parvis. Juste avant l’inauguration.
« Cette fois-ci, on ne remettra pas l’expo en place. L’Émoi photographique (qui a débuté début avril) s’achève la semaine prochaine. Ceux qui veulent nous aider en allant sur la plateforme HelloAsso, peuvent le faire », propose Yann Calvez.
