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Depuis son irruption dans le paysage politique insulaire, le jeune mouvement armé agace les services d’enquête, sous pression du ministère de l’Intérieur.
De notre correspondant à Bastia, Julian Mattei
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De l'aveu même d'un vieux limier en poste sur l'île, « c'est une petite musique d'ambiance qui commence à faire du bruit et à indisposer en haut lieu ». Cette fois, ce n'est pas seulement le Front de libération nationale corse (FLNC), mais plutôt l'un de ses héritiers. Son nom ? La « Ghjuventù Clandestina Corsa ». Depuis qu'elle a signé son acte de naissance, le 4 août 2022, avec l'incendie d'une villa à Bastelicaccia (Corse-du-Sud), taguée du sigle « GCC », cette « jeunesse clandestine corse » multiplie les destructions de résidences secondaires et d'entreprises du bâtiment.
Si bien qu'il ne se passe pas une semaine, dans l'île, sans que les services d'enquête n'enregistrent un nouvel attentat pouvant être relié à ce qu'ils présentent comme une « résurgence de la lutte armée nationalist...