Guerre en Ukraine EN DIRECT : Moscou dénonce un « zèle anti-russe répugnant » de l’Assemblée nationale...

L’Ukraine a commandé en Pologne cent véhicules blindés multirôle Rosomak, fabriqués sous licence finlandaise, financés par l’Union européenne et par les Etats-Unis, a annoncé samedi le Premier ministre polonais.

« J’apporte la commande obtenue hier de la part du Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, pour 100 Rosomak qui seront fabriqués ici », a déclaré Mateusz Morawiecki sur le site de production de ces véhicules à Siemianowice Slaskie, dans le sud de la Pologne. La commande sera financée avec des fonds européens octroyés à la Pologne et avec des fonds américains obtenus par l’Ukraine, a indiqué le chef du gouvernement polonais, sans préciser le montant du contrat.

Le général américain Mark Milley, qui préside les réunions des chefs d’état-major interarmées, a livré une interview dans Defence One reprise par le Kyiv Independant et le Guardian. Il y indique que « l’objectif ukrainien d’expulser tous les Russes de l’Ukraine occupée », annoncé par Volodymyr Zelensky, est « tâche militaire importante » et « très difficile », car des « centaines de milliers de Russes » sont toujours en Ukraine. « Je ne pense pas que cela se fera à court terme pour cette année », ajoute-t-il.

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a promis d’augmenter l’approvisionnement en munitions des forces russes en Ukraine, dans une vidéo publiée par le ministère sur Telegram. On y voit Sergueï Choïgou, en visite au quartier général de l’armée à Moscou, en pleine réunion avec plusieurs hauts gradés dont le général Valery Gerasimov. « Le volume des fournitures des munitions les plus demandées a été déterminé. Les mesures nécessaires sont prises pour les augmenter », indique le ministre dans cette vidéo.

Lors de son reportage en Ukraine, notre journaliste Diane Regny a rencontré Oleksiy, « témoin de l’Histoire » à Boutcha depuis un an. Voici son témoignage.

Les bombardements russes sur plusieurs régions ukrainiennes ces dernières 24 heures ont fait 5 morts et une dizaine de blessés, rapporte le Kyiv Independent. Parmi les victimes figurent un bébé de 5 mois et sa grand-mère, tués à Avdiivka, une ville sur le front.

Comme en février 2022, lors du déclenchement de la guerre, la Russie va prendre la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU pour un mois. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, doit d’ailleurs présider une première réunion dès aujourd’hui. « En ce 1er avril, ils portent le niveau d’absurdité à un niveau inédit », a réagi Sergiy Kyslytsya, le représentant permanent de Kiev.

Oleksii Reznikov a accueilli son homologue, le ministre de la Défense slovaque Jaro Nad, à Kiev, le remerciant d’avoir fourni des avions Mig-29 ainsi qu’une aide pour la défense antiaérienne. « La victoire contre l’agresseur russe est inévitable avec un grand voisin comme la Slovaquie », s’enthousiasme le ministre ukrainien.

Si vous n’avez pas suivi notre live d’hier, il est encore temps de tout rattraper par ici.

Et si vous manquez de temps, une petite mise à jour avec notre récap' est toujours possible en moins de deux !

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est engagé vendredi à vaincre le « Mal russe » et promis un « nouveau Nuremberg » à l’occasion du premier anniversaire du retrait russe de Boutcha, ville martyre devenue un symbole criant « des atrocités » imputées aux troupes de Moscou en treize mois d’offensive meurtrière. « Nous ne pardonnerons jamais », a juré Volodymyr Zelensky à Boutcha. « Il y aura un nouveau Nuremberg », a-t-il encore dit dans une vidéo publiée dans la soirée, en référence à la ville allemande qui accueillit en 1945-46 les procès des dirigeants nazis.

Le massacre de Boutcha n’était pas un cas isolé mais « de la violence génocidaire systémique qui constitue le cœur des actions russes sur tous les territoires ukrainiens occupés », a accusé le président ukrainien. « Nous devons tout entreprendre pour faire de Boutcha un symbole de justice », a-t-il lancé.

Joe Biden a demandé vendredi à Moscou de « laisser partir » un journaliste américain arrêté en Russie, dont l’employeur, le Wall Street Journal, réclame pour sa part l’expulsion de l’ambassadeur et des journalistes russes en poste aux Etats-Unis.

« Laissez-le partir », a lancé le président américain à l’intention du gouvernement russe, face à des journalistes qui sollicitaient, à la Maison Blanche, sa première réaction publique sur cette affaire. Evan Gershkovich, reporter russophone âgé de 31 ans et reconnu pour sa rigueur, a été arrêté à Ekaterinbourg, dans l’Oural, pour des soupçons d'« espionnage ».

Bonjour et bienvenue sur ce nouveau live dédié à la guerre en Ukraine. Comme chaque jour depuis le début du conflit, 20 Minutes vous accompagne toute la journée pour relayer toutes les informations et déclarations de chaque camp, mais aussi pour apporter un peu de légèreté dans ce contexte très dur.