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Par Céline AUCHER - c.aucher@charentelibre.fr, publié le 17 mai 2022 à 9h29.
L’ancien hôtel-restaurant, fermé depuis dix ans, est en passe d’être repris par un couple de Rouen. Un projet ambitieux associé à l’ouverture d’un bar.
Sur les bords de L’Étouyer, bras sinueux de la Charente à Saint-Groux, c’est un petit coin de paradis qui devrait revivre à partir de l’an prochain. En vente depuis sa fermeture il y a dix ans, l’hôtel-restaurant Les Trois Saules est en passe d’être repris par Anita Celia, avec l’aide de son mari Donatien, un couple de la région de Rouen tombé amoureux des lieux. « On se promenait dans le coin à la recherche d’une bâtisse pour ouvrir des gîtes :...
Sur les bords de L’Étouyer, bras sinueux de la Charente à Saint-Groux, c’est un petit coin de paradis qui devrait revivre à partir de l’an prochain. En vente depuis sa fermeture il y a dix ans, l’hôtel-restaurant Les Trois Saules est en passe d’être repris par Anita Celia, avec l’aide de son mari Donatien, un couple de la région de Rouen tombé amoureux des lieux. « On se promenait dans le coin à la recherche d’une bâtisse pour ouvrir des gîtes : on a eu un coup de cœur pour ce bâtiment magnifique dans un cadre exceptionnel de tranquillité et de verdure », lance Anita Celia, qui vient de signer le compromis en attendant la vente, prévue à la fin de l’été. « Le temps de faire le tour des banques, car on a de gros travaux de rénovations à entreprendre. On est très confiants ».
Repro CL
On a eu un coup de cœur pour ce bâtiment magnifique dans un cadre exceptionnel de tranquillité et de verdure.
Sur place, les quelque 500 m² de bâtis sont alignés sur un terrain de 4 000 m2. Un établissement qui a connu ses heures de gloire sous la houlette de ses fondateurs, Jean et Sigrid Faure (lire encadré). Un gros potentiel pour Anita et Donatien Celia qui, au-delà de la renaissance de l’hôtel et du restaurant, veulent créer un bar, « grâce à une licence IV qu’on peut obtenir en montant un dossier avec la mairie, précise Anita Celia. C’est la partie qu’on pourrait ouvrir le plus rapidement en janvier 2023, en y ajoutant une terrasse pour le printemps prochain ». Avec l’objectif d’ouvrir le restaurant en septembre 2023 puis l’hôtel en septembre 2024. Là où dix chambres sont à rénover « et une chambre pour les personnes à mobilité réduite à créer au rez-de-chaussée si c’est possible. » À la clé, quatre ou cinq emplois pourraient être créés : un ou deux cuisiniers, une serveuse et deux femmes de chambre.
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Financement participatif
Un projet ambitieux pour Anita Celia, 38 ans, en reconversion professionnelle, qui veut sortir du salariat après avoir travaillé dans les assurances, « avec une expérience d’extras dans les salons de thé », dont le mari, éditeur de logiciels de chiffrage de menuiserie, peut travailler n’importe où pour peu qu’il y ait une connexion internet. Mais surtout au vert. « Car on habite une petite commune qui s’urbanise très rapidement à côté de Rouen et on veut fuir les bouchons ! » A Saint-Groux, on n’en est pas encore là.
Les premiers retours sont en tout cas positifs pour le couple qui a envoyé 150 à 200 courriels aux entreprises et associations de Saint-Groux et des alentours, jusqu’à Ruffec ou Saint-Amant-de-Boixe. « Un questionnaire pour évaluer l’intérêt des gens du territoire pour une nouvelle offre de bar hôtel restaurant à Saint-Groux, détaille Anita Celia, qui a lancé parallèlement une campagne de crowdfunding sur la plateforme kisskissbankbank, où les donateurs peuvent gagner un cocktail ou une nuit d’hôtel. Plus pour nous faire connaître et montrer que le projet est faisable. »