poste par Alix-Ida Mussavu / 10 septembre, 2023
Prévue pour le 18 septembre, la rentrée des classes au Gabon s’effectuera finalement en deux phases. Pour apaiser les tensions des enseignants qui égrènent déjà leur chapelet de revendications, 1 000 postes budgétaires ont été mis à disposition.
Camélia Ntoutoume Leclercq reçue par Brice Clotaire Oligui Nguéma. © Com présidence de la transition
Avant sa nomination en qualité de ministre de l’Éducation nationale du gouvernement de la transition, Camélia Ntoutoume Leclercq était reçue par le président de la transition. Avec le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma, elle a abordé différents aspects relatifs au bon déroulement de la rentrée des classes, précédemment annoncée pour le 18 septembre. Il a été décidé, au cours de cette rencontre, que la rentrée se fera plutôt progressivement avec, dans un premier temps, les classes du second cycle du secondaire le 18 septembre et, dans un second temps, avec celles du premier cycle, du primaire et du pré primaire le 25 septembre.
Si la date de la rentrée administrative reste pour sa part inchangée, dans un communiqué, le 8 septembre, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a annoncé la gratuité des frais d’inscription dès l’année scolaire 2023/2024 pour les élèves des établissements publics et confessionnels. Une démarche qui pourrait soulager les parents d’élèves inscrits dans les lycées et collèges publics tant la scolarité de leurs enfants pourrait être gratuite cette année. Autant, elle devrait alléger ceux d’élèves inscrits dans les établissements confessionnels qui ne devront que s’acquitter des frais de scolarité de leurs enfants.
Reconduite au poste de ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq devrait préciser les modalités de l’entrée en vigueur de cette mesure, annoncée en même temps que la mise en solde de 1 000 postes budgétaires au profit des enseignants de l’Éducation nationale précédemment en situation de présalaire. Un début de solution pour la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) qui a récemment énuméré quelques préoccupations des enseignants avant la reprise des cours.
