La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a initié, le 1er juin à la gare de Ndjolé, une série d’actions visant à lutter contre le paludisme. Bilan de ces actions : 180 personnes sensibilisées sur le palu, 200 moustiquaires imprégnées distribuées et 15 agents de santé formés aux nouveaux mécanismes de prise en charge de cette maladie.
Setrag décidée à tordre le cou au paludisme au niveau de la gare de Ndjolé. © Setrag
Le paludisme constitue l’une des causes de la mortalité infanto-juvénile (28%) au Gabon. Face à cette réalité, la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a décidé de joindre ses forces à celles du Programme national de lutte contre le paludisme. «Nous sommes dans la localité de Ndjolé depuis hier, dans la cadre de la journée mondiale de lutte contre le paludisme», a expliqué la responsable RSE & Genre de Setrag, le 1er juin à Ndjolé. «En tant qu’entreprise citoyenne, la Setrag s’est engagée à prendre part, aux côtés du programme national de lutte contre le paludisme pour des actions de sensibilisation et information», a ajouté Inès Mboute.
En plus de la sensibilisation de 180 personnes à la gare de Ndjolé, le transporteur a distribué 200 moustiquaires imprégnées aux agents de sa base-vie, ou ne vivent pas que les employés de Setrag mais également des agents de l’administration publique et quelques communautés. «Par ce don, nous voulions non seulement apporter l’information, mais également les éléments de prévention», a précisé Inès Mboute. L’engagement de Setrag ne s’est pas arrêté puisque l’entreprise a également fait un don au centre médical de Ndjolé de 1000 Tests de diagnostic rapide (TDR) du paludisme, pour une meilleure prise en charge.
Etendre la caravane le long de la voie ferrée
© Setrag
«Aujourd’hui, on constate qu’en se rendant dans les structures hospitalières, parfois les personnes démunies n’ont pas de quoi de payer un examen pour savoir si elles font du palu», a relevé la responsable RSE & Genre de Setrag. Il y a également eu la formation des agents de santé du centre médical et dispensaires de la commune et localités environnantes. Soit 15 agents de santé dont le médecin principal du centre de santé de Ndjolé, son adjoint et des sage-femmes. Objectif : présenter les nouveaux mécanismes de prise en charge des malades atteints de paludisme.
«La formation ayant déjà été faite au niveau de Libreville par le programme national de lutte contre le paludisme, et n’ayant pas les moyens d’aller à l’intérieur du pays, Setrag a décidé de la faire bénéficier à la localité de Ndjolé», a déclaré Inès Mboute. Autant d’actions que Setrag compte étendre à l’ensemble de ses gares. «L’année prochaine, on prendra toute les dispositions pour étendre cette caravane le long de la voie ferrée», a conclu la responsable RSE & Genre de Setrag.
