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Patronat : Alain Ba Oumar prend acte des défections au sein de la CPG !

Dans un communiqué envoyé à la rédaction de Gabonreview, le président de la Confédération patronale gabonaise (CPG) affirme prendre acte du départ de 8 de ses membres, et pas des moindre en désaccord avec ces nouvelles orientations. Nonobstant, cette saignée, Alain Ba Oumar assure demeurer disponible pour envisager leur réintégration au moment opportun.

Alain Ba Oumar assure demeurer disponible pour envisager la réintégration des huit dissidents de la CPG au moment opportun. © D.R.

Accusé d’avoir dévié de la ligne directrice du fonctionnement de la CPG que lui avaient confié les adhérents et de n’avoir pas pu défendre les entreprises, le président de la Confédération patronale gabonaise (CPG) a réagi le 4 mai dernier, par rapport à la démission de huit membres démissions de cette organisation du patronat. Alain Ba Oumar affirme qu’il « prend acte du départ de certains de ses membres en désaccord avec les nouvelles orientations de la confédération et demeure disponible pour envisager leur réintégration au moment opportun ».

Pour le président de la CPG, le plan d’action objet du désaccord entre le bureau exécutif et les dissidents avait pour objectif de moderniser la gouvernance de l’institution, vieille de plus de 60 ans, en recentrant son action sur les problématiques transversales (emploi, formation, dette, informel, fiscalité, social, PME, etc…), afin de construire une institution plus forte, plus inclusive et plus performante, au service du plus grand nombre de ses adhérents.

« Le Bureau exécutif de la CPG a été installé le 24 février 2017 au terme d’une élection libre et transparente, remportée sur la base d’un programme devenu depuis lors, le Plan d’action de notre institution. En août 2020, au terme de son 1er mandat et après une élection ouverte et transparente, le Bureau exécutif a été reconduit à la quasiunanimité des suffrages exprimés, confirmant par la même occasion la confiance de nos membres dans les réformes entamées pour moderniser l’organisation », affirme Alain Ba Oumar, dans son communiqué, non sans énumérer pêle-mêle les principaux résultats obtenus depuis la mise en œuvre de ces réformes.

Notamment, un nouveau code pétrolier ; un nouveau code minier ; un nouveau code du travail ; la prolongation des discussions toujours en cours entre les entreprises des secteurs extractifs (pétrole, mines) et la BEAC sur la réglementation des changes ; un partenariat renforcé avec l’Aganor ; le dépistage massif Covid 19 en entreprise ; la vaccination massive Covid 19 en entreprise ; l’annulation par le gouvernement de certaines dispositions fiscales (taxe sur les transferts, exonération fiscale des primes de logement dans la LF 2022).

Mais également, le renforcement du rayonnement de la CPG à l’international (retour à l’Union des patronats d’Afrique centrale, redynamisation de certains Conseils d’Affaires, établissement d’un lien fort avec le MEDEF, rôle important de la CPG dans le cadre de la nouvelle Alliance des patronats francophones) ; le renforcement de l’action de la CPG au Conseil d’administration de la CNAMGS ; l’arrivée de deux nouveaux secteurs d’activités importants (Agro-industrie avec le Groupe OLAM, Santé avec près d’une vingtaine de pharmacies et une clinique) ; Contribution à la formulation du projet de loi pour les investissements ; redynamisation de la fondation de la CPG, qui a appuyé pour près de 100M CFA le plan de riposte du gouvernement contre la Covid 19.

Selon Alain Ba Oumar, d’autres chantiers tout aussi importants sont en cours, parmi lesquels : la mise en place au sein de la CPG d’un écosystème favorable au développement de champions nationaux (Fonds de garantie de 60 milliards, outils d’accompagnement soft-skills et de formation en ligne, organisation de la sous-traitance dans le cadre du développement des chaînes de valeurs de la CPG, recherche de partenaires en joint venture à travers les organisations patronales partenaires à travers le monde, etc…) ; le partenariat avec le MEDEF pour la numérisation des contenus de formation professionnelle (projet ENCAF d’une valeur estimé à €10M) en appui aux efforts du gouvernement pour améliorer l’employabilité des jeunes gabonais.