poste par Griffin Ondo Nzuey / 7 septembre, 2023
Perçu par certains comme un des soutiens d’Albert Ondo Ossa qui revendique coûte que coûte la reconnaissance de sa «victoire» à la dernière présidentielle au Gabon, le vice-président de la Guinée équatoriale, Teodoro Nguema Obiang Mangue, assure ce jeudi que son pays «n’interfère pas dans les affaires intérieures des autres États».
Teodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président de la Guinée équatoriale, en mai 2023. © Twitter
Critiquée pour sa position au sujet du coup d’État opéré par l’ensemble des Forces de défense et de sécurité gabonaises le 30 août dernier, la Guinée équatoriale s’est officiellement posée comme un soutien d’Albert Ondo Ossa, candidat de la plateforme d’opposition Alternance 2023 lors de la dernière présidentielle. Une élection dont le professeur agrégé d’Économie revendique coûte que coûte la victoire, au point d’avoir tenté de faire parvenir une lettre à Teodoro Nguema Obiang Mangue pour solliciter son intervention en vue du retour à l’ordre constitutionnel au Gabon. Les porteurs de cette lettre ont récemment été interpellés à la frontière.
Ce jeudi 7 septembre, soit quelques heures après la divulgation de cette arrestation impliquant notamment Mike Jocktane et Therence Ngnembou Moutsona, deux anciens candidats à la présidentielle et membres d’Alternance 2023, le destinataire de la lettre a nié toute ingérence dans les affaires politiques du Gabon. «La Guinée équatoriale n’interfère pas dans les affaires intérieures des autres États. Nous soutenons le dialogue comme seul moyen de résoudre les problèmes. La condition panafricaniste nous fait respecter les valeurs africaines», a posté Teodoro Nguema Obiang Mangue sur le réseau social X.
Celui qui, via le même canal, avait récemment exigé du général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition, et milité auprès de la CEEAC pour une sanction exemplaire contre le Gabon semble avoir mis de l’eau dans son vin. «Nous félicitons Oligui NGUEMA pour sa décision de libérer Ali Bongo». L’on remarquera l’insistance sur le patronyme écrit en lettres capitales.
