Guinea
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28 septembre. Oyé Béavogui : « certains leaders politiques ont voulu saboter et souiller la journée symbolique »

Cette année encore comme toutes celles qui ont précédé depuis le 28 septembre 2022, le PDG RDA a commémoré l’an 64 du « Non » historique de la Guinée à la communauté française proposée par le général Charles de Gaulle. Cette fois, c’est le chapiteau du Palais du peuple qui a servi de cadre à l’évènement. 

Dans son allocution de circonstance, le camarade Oyé Béavogui a insisté sur le caractère hauteur historique de cette commémoration.

Pour le secrétaire général par intérim du parti, cette commémoration assure chaque année aux militantes et militants du Parti PDG-RDA, une introspection des réalités qui ont marqué l’indépendance de la Guinée arrachée de haute lutte par nos devanciers

« Les précurseurs au vote du 28 septembre 1958 ont été décidés le 14 septembre 1958. Ce jour une conférence territoriale fut tenue. En effet, après avoir tout tenté auprès des autorités françaises afin que les amendements du PDG soient tenus en compte pour l’élaboration de la constitution (dont l’inscription dans la constitution du droit à l’indépendance des territoires coloniaux) le PDG-RDA tient la conférence du 14 septembre 1958 : les délégués des sous-sections alors motivés, prirent donc à l’unanimité la décision de choisir l’indépendance en votant « NON » le 28 septembre 1958 », a-t-il rappelé.

Parlant ensuite des massacres du 28 septembre 2009, Oyé Béavogui accuse certains leaders politiques d’avoir voulu saboter et souiller la journée symbolique du 28 septembre

« …Voici ce que représente la date glorieuse du 28 septembre que l’impérialisme français et ses valets ont tenté de souiller le 28 septembre 2009. Le PDG est ce parti qui a sa dignité, le PDG est ce parti qui a ses valeurs humaines. Donc nous nous inclinons devant la mémoire de toutes ces personnes et toutes ces familles qui sont endeuillées aujourd’hui par rapport à l’attitude rétrograde de certains leaders politiques qui ont simplement voulu saboter et souiller la journée symbolique du 28 septembre 1958. Heureusement que l’histoire est têtue, mais l’histoire est et demeure l’histoire. La vérité historique ne se transforme pas, les faits historiques se défendent et se défendront toujours d’elles-mêmes. Nous avons aujourd’hui des autorités, nous avons aujourd’hui des gouvernants qui ont effectivement pris cette conscience historique et a l’instant où nous sommes en train de parler il y a des responsables qui sont en train d’être jugés par les autorités guinéennes afin de pouvoir faire éclater la vérité », a-t-il déclaré.

Selon Oyé Béavogui, les responsabilités devront être situées dans ces évènements du 28 septembre 2009

« Le PDG a toute sa raison politique pour analyser les faits politiques. Les faits juridiques, nous laissons cela aux autorités guinéennes. Mais il faut clairement dire que la responsabilité des évènements du 28 septembre doit être située à deux niveaux : 

Au premier plan pour ceux qui ont organisé parce qu’ils savaient consciemment que ce jour était sacrée au peuple de Guinée, que les autorités d’alors avaient interdit et le PDG à travers le camarade Mohamed Touré avait dit clairement que cette journée n’était pas opportune, qu’il fallait reporter la journée du 28 septembre. Mais comme ils sont allés prendre de l’argent comme ils l’ont toujours fait depuis le 02 octobre 1958 avec l’impérialisme français dans les salons mémorisés, mais tous ceux qui sont passé par là, nous ne citerons pas de noms mais nous étions là, on a été témoin », dit.

Pour finir, le PDG dit et rassure que ni l’histoire de la Guinée, ni les dates symboliques ne seront souillées, car selon lui, le parti a marqué de façon très positive la conscience des citoyens et peuple militant de Guinée comme des peuples opprimés du monde. 

Maciré Camara