Guinea
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Cas-Sorry, Diané, et Oyé-Oyé face à Aly Touré ; témoignage poignant de Bah Oury au procès du 28 septembre 2009… à Une des journaux

Au cours de cette semaine qui s’achève, les hebdomadaires, Le Lynx, L’indépendant, La Lance et L’observateur se sont intéressés à plusieurs sujets dont : Cas-Sorry, Diané, et Oyé-Oyé face à Aly Touré ; témoignage poignant de Bah Oury au procès du 28 septembre 2009 ; Terrorisme et force anti-putsch : Les chefs militaires de la CEDEAO parviennent à un premier accord…

Dans sa parution numéro 1614 du 20 mars 2023, l’hebdomadaire satirique Le Lynx a barré à sa Une : « Justice : Cas-Sorry, Diané, et Oyé-Oyé face à Aly Touré. Qui aura le dernier mot ? » Sur la question, notre confrère précise qu’après « près d’un an de détention, l’ancien Premier ministre, les ex-ministres de la Défense et de l’Environnement devaient comparaitre ce mercredi 15 mars devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief). Une audience boycotté par les prévenus, comme l’avaient annoncé leurs avocats (sans vinaigrette). Ils devront se présenter la semaine prochaine, de gré ou de force. Cas-Sorry Fofana, Mohamed Diané et Oyé Guilavogui étaient aux abonnés absents ce mercredi à l’ouverture de leur procès, à la Crief. Sans grande surprise : le 22 février, leurs avocats avaient animé une conférence de braise pour annoncer qu’ils boycotteront le procès de leurs clients. Ils le justifient par deux recours déposés à la Basse-Cour suprême. Le premier est un pourvoir du pro-crieur spécial près la Crief, Aly Touré, qui s’oppose aux différentes ordonnances de remise en liberté rendue en amont en faveur de l’ancien Premier ministre. Alors que le second pourvoi est des avocats (sans vinaigrette) de ce dernier qui contestent la programmation (l’ordonnance de renvoi) du procès, avant que la Basse-Cour suprême ne se prononce sur le premier recours. Les deux camps ont une interprétation différente de la loi. Pour la défense, les deux recours ont pour effet la suspension de la procédure relative au jugement au fond de l’affaire. Ce que conteste, à contrario, le parquet spécial qui avance deux arguments : le premier recours relatif à la remise en liberté de Cas-Sorry est une question de forme qui, selon lui, n’empêche pas l’examen de l’affaire au fond. Tandis que le second recours est qualifié d’illégal, en ce sens qu’on ne saurait s’opposer à une décision du juge d’instruction de rendre une ordonnance de renvoi aux fins de l’ouverture d’un procès… »

Pour sa part, l’hebdomadaire d’informations générales L’indépendant a, dans sa parution n°1533 du jeudi 23 mars 2023 mis à sa Une : Rencontre FVG-PM Goumou. Les leaders religieux évoquent des ‘’cas urgents’’ à résoudre. Sur la question, notre confrère écrit : « Les leaders religieux, en compagnie du Premier ministre, Bernard Goumou, ont engagé des discussions préliminaires avec les Forces vives de Guinée (FVG), regroupant les principales coalitions politiques du pays, le mardi 21 mars 2023, au centre islamique de Donka et évoqué des ‘’cas urgents’’ à régler pour faciliter les échanges entre les différents acteurs de la crise politique guinéenne. Après des heures de débats à huis clos, Mgr Vincent Koulibaly a déclaré que les débats qui ont impliqué toutes les parties qui posaient des conditions à leur participation ont été ‘’très enrichissants’’, soulignant ‘’des échanges fructueux… »

De son côté, La Lance dans son numéro 1362 du 22 mars 2023 a barré à sa Une : « Guinée : Procès du massacre du 28 septembre 2009 ; Témoignage poignant de Bah Oury. » Sur la question, le journal rapporte que « le procès du massacre du 28 septembre 2009 s’est poursuivi le 20 mars au tribunal criminel de Dixinn, délocalisé à Kaloum. Bah Oury, leader politique et président du comité d’organisation du meeting, a comparu, en statut de témoin. Bah Oury a fait la genèse des Forces vives de la nation, nées en février 2009, à la Bourse du travail à Conakry. Elles visaient à rassembler les forces interlocutrices du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), la junte dirigée par le Capitaine Moussa Dadis Camara. Selon Bah Oury, jusqu’au mois d’avril, tout allait bien. Une ombre a commencé à planer sur les têtes lorsque le Président Dadis a exprimé, à Kaloum, de manière publique, sa volonté d’ôter la tenue, pour se présenter aux élections devant marquer la fin de la transition. Ce qui était en contradiction avec ses engagements de départ, selon lesquels, les membres du CNDD ne vont pas se présenter », révèle entre autres le journal.

Quant à L’observateur, il a dans son numéro 1145 du 20 mars 2023 a mis à sa Une : « Terrorisme et force anti-putsch : Les chefs militaires de la CEDEAO parviennent à un premier accord. » A propos, l’hebdomadaire écrit que « réunis en début de semaine à Bissau, les chefs militaires des pays membres de la CEDEAO sont parvenus à un premier accord dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Ils ont plaidé pour l’accélération de la mise en place de la force en attente de la CEDEAO (FAC), censée mettre fin aux coups d’Etat dans la sous-région. Pour lutter contre le terrorisme, les chefs d’état-major de la Défense des pays membres de l’organisation régionale se sont entendus sur le ‘’partage des renseignements, la protection des populations civiles et la sécurisation d’infrastructures visées par les attaques des groupes terroristes… »

A la semaine prochaine !