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Charlotte Daffé évalue le niveau des cadres de son département: « certains n’ont même pas de base à renforcer »

Face aux conseillers du CNT ce mercredi 29 mars, Charlotte Daffé, ministre de la Pêche, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime a taclé les cadres de son département.Selon cette ministre, aujourd’hui elle a un peu plus de 300 ou 400 cadres chez elle non postés mais qu’elle  ne peut pas aussi poster parce que toujours selon elle, ils ne pourront pas la servir.

« La grosse problématique aujourd’hui est qu’il n’y a pas de ressources humaines qualifiées et c’est le cas dans tous les départements. Vous avez des gens, ce sont des fonctionnaires qui prennent des salaires mais qui ne peuvent pas faire le travail. On est en train de mettre en place des formations pour le renforcement des capacités mais comme j’aime souvent le dire, renforcer quelles capacités ? Il faut d’abord qu’il y ait une base et certains n’ont même pas cette base à renforcer. Donc on est obligé d’aller chercher à gauche et à droite dans les autres départements sectoriels pour pouvoir meubler. Nous avons des personnes, mais qui ne peuvent pas mettre en œuvre des réformes que nous sommes en train d’engager. Les agents non postés que nous avons qui ne peuvent pas du tout nous servir. Par exemple au niveau technique de l’aquaculture,  nous avons des agents qui ne peuvent pas utiliser Word ou Excel,  qui ne peuvent faire un courrier normal sans faire de fautes[…] », a-t-elle déclaré.

Avant de lancer qu’ils sont en train de travailler avec les ressources humaines pour que « tous ceux qui peuvent être déployés à l’intérieur ou même restenés à Conakry, on le fait. Le reste, on mettra à la disposition de la fonction publique pour rechercher ceux dont on a besoin parce que la pêche c’est un département spécifique, on a besoin par exemple de biologistes, on ne peut pas mettre n’importe qui ».

Cependant n’étant pas été satisfait des propos avancés par la ministre, Dr Dansa Kourouma, président du CNT, a rétorqué en lui demandant  de bien vouloir leur ramener la réponse par écrit. Selon lui, il ne s’agit pas d’utilisation d’Excel et Word, « parce que celui qui ne sait pas s’en servir s’il peut faire des activités de surveillance en haute mer et rapporter avec exactitude les données sont il dispose, je crois que la réponse écrite nous permettra de comprendre mieux », a-t-il indiqué.

Christine Finda Kamano 

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