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Coyah/Des malfrats encagoulés, armés et en tenue militaire terrorisent une famille : « comme dans un film… »

La famille Koumbassa domiciliée dans le secteur Lamkhouré, dans la préfecture de Coyah, a reçu la visite inopinée des cambrioleurs armés de gourdins et d’armes à feu, dans la nuit du vendredi dernier.

C’est une scène digne d’un film Hollywoodien que nous explique, cette famille que nous avons pu rencontrer dans un centre hospitalier de Conakry. 

Contactée, cette famille témoigne de la visite nocturne de pas moins de 20 individus, qui se sont introduits à leur domicile en sautant la clôture et cassant le cadenas à l’aide d’un pied de biche.

Après avoir étalé leur arsenal sur une natte dans la cour et barricadé la porte d’un locataire, ces individus se sont dirigés en premier dans la chambre d’une nièce que le couple héberge. Ils ont intimé à cette dernière de montrer la chambre du couple. Face au refus de leur interlocutrice, ils se sont adonnés à la destruction du local en cherchant à retrouver monsieur et madame. À l’aide des caméras de surveillance, la victime du braquage revient sur les circonstances de sa mésaventure.

« Dès que le chien a aboyer, j’ai compris que ça ne va pas. Ensuite, j’ai entendu les gens taper au portail de la cour. J’ai regardé au niveau de la caméra installée dans mon téléphone et j’ai vu des bandits cagoulés habillés en tenue militaire et lourdement armés (pieds de biche, des machettes), mais aussi d’armes de guerre. Ils ont cadenassé la maison de mon locataire. Et ils disaient en langue pular et soussou où est son mari. C’est ainsi que ma femme m’a dit de m’échapper en premier. Directement j’ai sauté du balcon, j’ai rampé avant de sauter la clôture. Comme j’avais mon second téléphone, j’ai appelé les voisins et la BAC. Mais ils sont venus trouver qu’ils étaient déjà partis », relate monsieur Koumbassa. Après que son mari soit parti, Madame Koumbassa est restée caché derrière une porte de la maison, espérant la fin  du calvaire. « Dès que j’ai su que les bandits s’approchaient de moi, j’ai pris mes dispositions. L’un avait une machette et l’autre une arme de guerre. Le groupe qui était dans la cuisine s’est dirigé vers le couloir, le temps pour l’un d’eux de tirer la porte derrière laquelle j’étais cachée. Dès qu’il a poussé la porte, il m’a vue et automatiquement il a lancé son couteau vers moi. Mais j’ai été vigilante j’ai sauté pour éviter que le couteau ne me touche. Ensuite, le second a engagé son arme pour tirer sur moi et c’est là où j’ai sauté pour tomber dans la cour. Et quand je suis tombée, ils ont tous cru que je suis morte. Mais moi j’étais consciente et je ne me suis pas évanouie. Je me suis cachée quelque part dans la cour. En tombant j’ai senti que j’avais eu un choc au niveau de mon coude, notamment mon bras qui s’est fracturé et mon pied a été entorsé. », a-t-elle raconté

Ne sachant pas où s’était enfui le couple et par quel moyen, les assaillants se sont emparés de la clé de la voiture garée dans la cour pour la fouiller, dans l’intention d’y retrouver les fugitifs. N’ayant rien trouvé, il s’en sont violemment pris à l’engin. 

Pour effacer toute trace de leur passage, ces bandits qui avaient remarqué les caméras de surveillance se sont emparés du disque principal chargé d’enregistrer les images capturées par lesdites caméras.

Mayi Cissé