Guinea
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CRIEF : vers le jugement de Kassory Fofana, Mohamed Diané et Oyé Guilavogui (Pprocureur)

Correspondant à Conakry, Guinée

Au terme du travail mené au mois d’avril 2022 par des magistrats instructeurs, Ibrahima Kassory Fofana, Mohamed  Diané et Oyé Guilavogui, respectivement ancien Premier  ministre, ancien ministre de la Défense nationale et ancien ministre de l’Environnement ont été envoyés devant la Chambre de jugement pour détournement présumé de fonds publics, blanchiment de capitaux et complicité, entre autres.

Placés en détention à la Maison centrale, ces mis en cause pourraient enfin voir leur procès s’ouvrir très prochainement. C’est le Procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et financières qui l’a annoncé ce lundi 6 février 2023 au micro de nos confrères de la télévision nationale.

Aly Touré s’est exprimé en ces termes  : « saisie depuis le 7 avril 2022, la Chambre d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a procédé aux investigations nécessaires dans les procédures suivies contre M. Ibrahima Kassory Fofana, Mohamed Diané et Oyé Guilavogui. Après des investigations poussées, la Chambre a abouti au règlement définitif de cette affaire en entreprenant les 30 et 31 janvier 2023 des ordonnances de renvoi devant la Chambre de jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières. Cela veut que la Chambre, après avoir vérifié les charges qui pèsent contre les différents inculpés, a jugé nécessaire que ce sont des personnes qui méritent d’être jugées devant la Chambre de jugement pour les faits de détournement de deniers publics, d’enrichissement illicite, de blanchiment de capitaux et de complicité. Donc, dans le jours à venir, ces audience vont s’ouvrir à la Crief.

(…). Il faut distinguer les deux procédures. La procédure qui est pendante devant la Cour suprême es une procédure de forme au niveau du jugement de la liberté. Cela ne touche pas le fond. C’est la gestion de la détention qui est déférée devant la Cour suprême. L’appel qu’ils ont interjeté est un appel sans objet. Parce que la loi dit qu’ils n’ont aucun droit de faire appel des ordonnances de clôture ».