Le président du Conseil National de la Transition prend part au sommet Russie-Afrique, organisé à Moscou, la capitale.
Interrogé en marge de cette rencontre par nos confrères de RT France sur le niveau actuel des relations entre ces deux géants partenaires, Dansa Kourouma a déploré un « relâchement », en termes de coopération scientifique et technologique,
comparativement aux années 1960, où la coopération entre l’URSS et les pays africains étaient très soudés dans plusieurs domaines. C’est pourquoi il juge opportun, une nouvelle réorientation qui puisse permettre à chacun de gagner.
Pour Dr Dansa Kourouma, l’Afrique doit coopérer en étant un bloc soudé avec tous les pays du monde. C’est pourquoi il a un peu plus loin mentionné qu’il est incontournable pour ces États de travailler avec la Russie sur «de nouvelles pistes», en particulier dans les domaines de la technologie et l’entrepreneuriat, conformément à la vision, à la volonté et aux priorités des États Africains.
« Notre présence ici en tant que représentation nationale de la diversité de nos pays est d’examiner les modalités de relance mais aussi de vivification de cette collaboration russo-africaine. L’Afrique doit coopérer en étant un bloc soudé avec tous les pays du monde. C’est en cela la vision africaine sur la zone de libre échange continental sur ses projets régionaux futuristes, peut être examinée si l’Afrique a la possibilité de discuter avec le reste du monde. Alors notre capacité doit être celle de repenser tout ça, en proposant de nouvelles approches de coopération dans les domaines de l’éducation. Si la science, le nucléaire, la philosophie, la mathématique étaient des domaines de coopération prisés il y a 20 ans, l’entrepreneuriat, la coopération économique et la technologie sont des sujets d’actualité. Alors c’est de voir comment discuter avec nos partenaires Russes pour une réorientation de cette coopération vers ces points d’intérêt pour la jeunesse africaine, une population qui est à près de 75% jeune et moins de 50 ans», a fait remarquer le président.
Selon lui, les relations Russie-Afrique doivent être « basées sur une relation économique qui puisse permettre à tous les Etats de gagner tout en investissant dans les domaines prioritaires pour le continent africain, et non voulue par ceux qui sont en position de domination technologique ».
Cette rencontre de donner et de recevoir à en croire Dr Dansa Kourouma, a été une opportunité pour ces deux partenaires ( Afrique et Russie) de repenser les choses, devant aller sur de nouvelles bases solides, afin d’examiner les modalités pour la relance des secteurs clés de développement du continent noir.
Sâa Robert Koundouno
