La rentrée scolaire, session 2023-2024 en Guinée est prévue pour le 3 octobre prochain conformément à un courrier du ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation publié le 16 septembre dernier. À quelques jours de l’ouverture des classes, la rédaction de Guineenews a joint le Porte-parole dudit département. Dans cet entretien, Mohamed Ansa Diawara revient sur les dispositions prises par les autorités éducatives pour accueillir les élèves et encadrants. Cinquante-neuf (59) écoles ont été rénovées et les clés seront remises le jour de l’ouverture des classes.
Selon lui, la décision de l’ouverture des classes a été prise après concertation entre la structure centrale et celles déconcentrées : « vous comprendrez aisément que chaque année que Dieu fait, avant l’ouverture des classes, nous avons toujours tenu un atelier préparatoire de l’ouverture qui fixe les principes et règles. Cet atelier a principalement deux objectifs. Premièrement, assurer le déroulement correct de l’année scolaire 2023-2024 et cela, au plan pédagogique, administratif, matériel et de gestion. Deuxièmement, assurer une meilleure planification et une bonne coordination des activités de l’année scolaire. Cet atelier a permis à tous les acteurs du département de tirer des leçons de l’année écoulée et de résoudre les problèmes qui ont été posés. Également, cela a permis de définir un dispositif de suivi de performance des élèves en classe intermédiaire et aussi ceux en classe d’examen. Mais aussi mettre en place le contrôle et le suivi des enseignants, des animateurs et encadreurs. Aujourd’hui, j’ose vous dire que toutes les dispositions sont prises pour une rentrée scolaire réussie le 03 octobre 2023 en République de Guinée », a-t-il dit.
Pour contrôler la pléthore d’élèves dans les salles de classe, 59 écoles ont été rénovées, a annoncé Ansa Diawara, par ailleurs, Directeur du Service National de la Documentation des bibliothèques scolaires.
« Des écoles sont en rénovation comme l’année dernière. Par endroits, ces rénovations n’empêchent pas la tenue des cours. L’année passée, il y a eu 546 salles de classe qui ont été rénovées. Mais certaines salles se rénovaient quand nous étions en cours. Et comme certaines écoles, cette année, en termes de rénovation, les clés seront remises cette année. Les clés de 59 écoles nous seront remises. Sans oublier qu’au cours de cette même année, certaines écoles seront identifiées pour rénovation », a-t-il fait savoir.
S’agissant de la pénurie d’enseignants dans les écoles publiques, le Porte-parole du ministère de l’Enseignement Pré-universitaire, affirme qu’une demande de 19 000 enseignants a été déposée au ministère de la Fonction Publique.
« L’année dernière, le besoin de 15 801 enseignants a été réglé. C’est pourquoi d’ailleurs, il y a eu le recrutement de ces contractuels communaux. Ce recrutement avec l’appui immense du gouvernement, nous avons pu tenir l’année. Cette année, nous avons encore sur la demande du ministère de la Fonction Publique, nous avons déposé une demande de près de 19 000 enseignants. Parce que n’oubliez pas que nous aurons des nouvelles classes non seulement au préscolaire mais aussi pour les deux autres cycles », a-t-il affirmé.
Menace de grève des enseignants contractuels, Ansa Diawara rassure
Durant les vacances, des enseignants contractuels ne cessaient d’agiter l’épouvantail d’une grève à la reprise. Ces derniers exigeaient le paiement des arriérés de leurs primes. Concernant cette menace des contractuels, Ansa Diawara se veut rassurant et annonce que toutes les dispositions sont déjà prises : « nous ne craignons pas de grève après que nous ayons fait une réunion du comité tripartite (la coordination des contractuels, les syndicats et le gouvernement). À l’issue de ces réunions, il y avait été collégialement et unanimement arrêté que le recrutement serait organisé en fin janvier 2024. Et pour le récemment, le gouvernement a décidé de payer graduellement les arriérés de primes de ces contractuels. Sans oublier que dès l’ouverture, nous, en tant que département, nous allons procéder à la biométrisation de ces enseignants contractuels pour les préparer pour le concours de janvier 2024. Voilà ce sur quoi nous nous sommes entendus. »
