CONAKRY-Alors qu’un « bras de fer » semble ouvert entre la Cedeao et la junte guinéenne autour de la durée de la transition, Bah Oury appelle à ne pas « tourner le dos » à la communauté internationale.
Le leader du parti UDRG estime qu’il est "nécessaire de trouver un accord efficace et constructif" avec l’organisation sous-régionale (Cedeao), pour commencer l'opérationnalisation des grands chantiers de la transition.
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« Il nous faut coopérer avec la communauté internationale. Et, la clé de la coopération internationale passe nécessairement par un accord avec la CEDEAO. Donc, il faut aller dans ce sens. Si ceci est obtenu, cela ouvre des perspectives. Parce que nous avons besoin de la coopération technique et financière de la communauté internationale", conseille Bah Oury.
Cet acteur politique fait observer que le principe de subsidiarité fait que les autres organisations continentale et mondiale sont assujetties à la décision de la CEDEAO.
Depuis le coup d’Etat du 05 septembre, les relations entre les autorités de la Transition et la Cedeao sont rythmées par des tensions permanentes.
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La dernière brouille signalée remonte au 28 juillet lorsque le président en exercice de la Cedeao, Umaro Sissoco Embalo annoncé avoir trouvé un accord avec Mamadi Doumbouya sur une transition n’excédant pas deux ans. Une annonce aussitôt démentie par Conakry, ouvrant ainsi la perspective d’une nouvelle crise.
Alors qu’il recevait vendredi 05 août 2022 le nouveau diplomate résident de la Cedeao à Conakry, Dr Morissanda KOUYATÉ, le chef de la diplomatie guinéenne, a souhaité une amélioration des relations entre la Guinée et l’organisation sous-régionale.
A suivre…
Siddy Koundara Diallo
Pour Africaguinee.com
