Le trafic ferroviaire devrait être perturbé dès ce lundi à partir de 22 h. (photo AFP)
La Belgique s’apprête à vivre au ralenti ce mardi en raison d’une grève nationale qui devrait fortement perturber la circulation des trains, les transports urbains et les administrations.
La société nationale des chemins de fer (SNCB) a prévenu que le trafic serait perturbé dès ce lundi 22 h, « jusqu’au mardi 31 inclus », et invité les voyageurs à vérifier si leur train circule, sur son site.
Les grandes organisations syndicales, dont la puissante FGTB (socialiste) ont appelé à « une grève générale des services publics » pour réclamer « plus de pouvoir d’achat » pour les employés, le « respect du dialogue social » ou encore une revalorisation des retraites.
La grève « sera bien suivie dans les transports, les services aux citoyens et les écoles », a affirmé le syndicat socialiste.
Les programmes de la radio-télévision publique (RTBF et VRT) risquent aussi d’être perturbés, selon des sources syndicales. Et dans la capitale, les collectes de Bruxelles-Propreté (ordures ménagères) seront affectées, d’après la direction. « Nous vous invitons à prévoir des alternatives aux transports publics (…) De très fortes perturbations sont attendues », a averti de son côté la STIB, l’exploitant des transports en commun (bus, métro, tram) à Bruxelles.
Dans les deux autres régions du pays, la Flandre et la Wallonie, les transports interurbains fonctionneront également au ralenti.
Enfin, dans les prisons, « je pense qu’environ deux tiers des gardiens participeront aux actions », a estimé Eddy De Smedt, du Syndicat libre de la fonction publique (SLFP), cité par l’agence de presse Belga. « Plusieurs piquets de grève seront installés », a-t-il ajouté.
