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JO d’hiver 2030: "Nous ne sommes pas mal placés", assure le président de la Région, Renaud Muselier

"Tout le monde s’est bien moqué de moi il y a un an et demi quand j’ai lancé l’idée d’une candidature pour les JO d’hiver dans le Sud !", lâche Renaud Muselier. Puis ajoute, avec un grand sourire: "J’y vais avec prudence, mais figurez-vous, que nous ne sommes pas mal placés!" Et plus tôt que prévu. Si le président de la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur ciblait 2034 ou 2038, l’objectif s’est rapproché de quatre ans suite à un concours de circonstances et un rapprochement avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez.

Cette union entre un pur et un ex LR est qualifiée "d’invraisemblable" par Muselier lui-même, qui précise avoir "rencontré Laurent pour se partager les épreuves", avant une réunion avec la direction du Comité international olympique (CIO), à Lausanne début septembre. "Si on obtient les Jeux, il aura le saut, le skeleton, ou encore le bobsleigh. Nous, on aura d’autres disciplines, souligne le patron de la Région Sud. C’est du 50/50. L’un aura la cérémonie d’ouverture, l’autre celle de clôture. Reste la question de savoir qui accueillera le village olympique. Les discussions sont serrées mais nous ne sommes pas dans un jeu de poker menteur. D’autant plus que Wauquiez connaît mes limites! Il n’y aura pas de coup tordu entre nous."

Stop ou encore?

À cet improbable duo d’envoyer un dossier définitif le 7 novembre, avant un grand oral deux semaines plus tard. Avec un premier retour crucial d’ici début décembre. "On veut faire les mêmes JO que Lillehammer en 94: des chalets et de la neige", poursuit Renaud Muselier, qui prévoit d’avoir des moyens supplémentaires en termes d’infrastructures et de transports. Pour lui, "relier Briançon à Marseille en 5 heures, ce n’est pas possible".

S’il anticipe "des difficultés techniques, financières et administratives", Muselier veut croire en son "très bon dossier". À l’exception du maire de Barcelonnette Sophie Vaginay-Ricourt, il assure avoir "la totalité des élus" avec lui, ainsi que celle "du monde économique et sportif". Avec un objectif: marquer son empreinte pour les années à venir. Et pourquoi pas en être en 2030.

En attendant, la candidature française se retrouve face à celle de la Suisse et celle de la Suède. Dans le meilleur des cas, l’officialisation pourrait intervenir à la fin des Jeux Olympiques d’été. Au plus tard, fin 2024. Autrement dit demain, ou presque.