"Le maire de Nice n’a pas le droit de me traiter de terroriste", s’insurge une des organisatrices de la manifestation i en soutien au peuple palestinien qui a réuni près de 300 personnes sur la place Massénadimanche 22 octobre malgré son interdiction . Des slogans "Estrosi assassin" avaient été proférés dans le cortège.
"Le maire de Nice n’a pas le droit me traiter de terroriste, c’est scandaleux, c’est tout ce que je ne suis pas. Mais ici, on n’a pas le droit de soutenir le peupe palestinien sans être assimilé au Hamas", s’insurge Amira Zaiter, une des organisatrices de la manifestation interdite de dimanche 22 octobre.
Ce jour-là, 300 personnes s’étaient malgré tout réunies sur la place Masséna.
Un rassemblement calme, sans incident. A l’exception, de quelques participants qui avaient scandé "Estrosi asssassin!".
A l’issue la manifestation, les deux organisatrices avaient été interpellées et ont passé une nuit en garde à vue. Et le préfet, Hugues Moutouh, et le maire de Nice avaient déposé plainte.
"Elles incarnent l’islamo fascisme"
"Ceux qui ont maintenu cette manifestation incarnent l’’islamo fascisme ", déclarait Christian Estrosi, le soir-même, sur le plateau de BFM TV Nice Cote d’Azur.
Une accusation qui ne passe pas pour Amira Zaiter et Hager Barkous. Les deux organisatrices ont chacune déposé plainte contre le maire de Nice ce mercredi 25 octobre.