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Pour fêter ses 50 ans, ce club organise un "apéro-gym" ce samedi à Nice

De la mode des calories brûlées, on a évolué vers l’écoute de son corps, de soi. C’est la tendance actuelle et nous, nous avons été précurseurs de ce courant. » Celle qui parle, c’est Marguerite Tiberti, l’actuelle présidente de "Gymnastique Volontaire Calmette" (GVC). Ce club de sport fête ses 50 ans aujourd’hui, square Durandy, de 11 heures à 13h30, avec un "apéro gym" ouvert à tous, qui va booster la convivialité et probablement de nouvelles bonnes volontés.

Né au lycée Calmette

Marguerite à la silhouette déliée est d’ailleurs en repérage dans le jardin de la bibliothèque avec d’autres membres: Marie-Laure Brun, animatrice et éducatrice sportive, Jacqueline Cristelli, secrétaire et surtout, Simone Ravailler, la doyenne de 94 ans, qui a contribué à la renommée de ce groupe affilié à la Fédération française d’éducation physique et gymnastique volontaire (lire ci-dessous). Des clubs comme celui-ci, il y en aurait une vingtaine à Nice et une quarantaine dans le département. Mais d’aussi vieux et au passé aussi musclé, probablement pas. Il est né au lycée Calmette, grâce à des professeurs de l’établissement avant de s’ouvrir sur le quartier grâce à des piliers comme Simone.

Cours hebdomadaires en accès illimité

Dans cette équipe de cent adhérents, dont vingt hommes, drivée par cinq profs – trois filles et deux garçons – on se fiche pas mal des appareils à lever la fonte et des tenues sexy savamment étudiées pour mettre en valeur les popotins tendus à la Kardashian.

"On travaille sur des tapis avec du petit matériel comme des élastiques, des ballons", poursuit Marguerite.

Dans les deux gymnases de Calmette, mis à disposition des sportifs de GVC, pas de chichi, pas de phénomène de mode en extension même si des disciplines dans l’air du temps composent les 10 heures et demie de cours hebdomadaires en accès illimité moyennant 188 euros par an, licence comprise: stretching, pilates, yoga, gym et gainage, circuit training, gym tonique, gym cardio, renforcement musculaire, tonicité et bien-être. Mais il y a 50 ans, on disait simplement et génériquement culture physique. Une simplicité qui continue à écouter son corps, son mental. À faire attention à soi de façon globale.

"Sortir les gens de l’isolement"

Marie-Laure, à la musculature affinée par des années de danse, enfonce le clou: "Notre fédération est la première à mettre en avant le concept gym santé avec convivialité. Sans obligation de résultat, mais pour sortir les gens de leur isolement à travers une pédagogie différenciée, adaptée à tous les niveaux, à toutes les pathologies."

Et ça continue aujourd’hui sur le même tempo: "On a tous les âges, mais on fait la gym ensemble, enchaîne Jacqueline, membre depuis 15 ans et qui fut jadis, directrice de la maternelle Rothschild tout près de là. Elle aussi porte le club, « où on bouge avec des gestes simples, mais plus ou moins intenses".

Simone Ravailler, doyenne du club : « On est dans l’humain »

À 94 ans, Simone Ravailler force l’admiration. Un petit bout de femme dynamique, volubile et toujours en mouvement, même si elle affirme avoir ralenti le rythme depuis le Covid à "Gymnastique volontaire Calmette".
Ce club doit beaucoup à cette dame qui a cumulé les épreuves : la perte d’un mari grand invalide, et plus récemment, le décès d’un fils, rattrapé par la maladie. Celle qui exerça la vente à domicile pour des produits type contenants en plastique, débarque au club dans les années 1970: "C’est ma fille, alors élève à Calmette, qui m’en a parlé. J’allais à un cours de gym qui ne me plaisait pas. J’ai changé, d’autant plus volontiers que c’était près de chez moi et que le prof me convenait." Elle venait s’entraîner 7 heures par semaine...

"Simone a insufflé l’amitié"

Simone a fait énormément pour populariser encore plus le club à l’extérieur de Calmette et à propos duquel, elle ne tarit pas d’éloges: "Les professeurs nous suivent, sont présents, on est dans l’humain. Et on n’est pas livré à soi-même. Sur les machines de fitness : on ne communique pas et on risque de se faire mal."
Un club stimulant, où "on apprend à se connaître, où on s’habille comme on veut, où on ne regarde pas les autres". Mais où on apprécie les autres: "Au décès de mon mari, j’ai fait beaucoup de randonnées avec des gens du club. On se suivait par affinités et ça continue."

Marguerite, Marie-Laure et Jacqueline écoutent. Approuvent. Interviennent: "Simone a insufflé l’amitié, l’altruisme et elle nous a fait rire. Un club ne se construit pas une réputation accueillante comme ça. Il faut un lien qui fait qu’on a envie de s’y retrouver et Simone est l’un de ces liens..."

De la mode des calories brûlées, on a évolué vers l’écoute de son corps, de soi. C’est la tendance actuelle et nous, nous avons été précurseurs de ce courant. » Celle qui parle, c’est Marguerite Tiberti, l’actuelle présidente de "Gymnastique Volontaire Calmette" (GVC). Ce club de sport fête ses 50 ans ce samedi 30 septembre, square Durandy, de 11 heures à 13h30, avec un "apéro gym" ouvert à tous, qui va booster la convivialité et probablement de nouvelles bonnes volontés.

Né au lycée Calmette

Marguerite à la silhouette déliée est d’ailleurs en repérage dans le jardin de la bibliothèque avec d’autres membres: Marie-Laure Brun, animatrice et éducatrice sportive, Jacqueline Cristelli, secrétaire et surtout, Simone Ravailler, la doyenne de 94 ans, qui a contribué à la renommée de ce groupe affilié à la Fédération française d’éducation physique et gymnastique volontaire (lire ci-dessous). Des clubs comme celui-ci, il y en aurait une vingtaine à Nice et une quarantaine dans le département. Mais d’aussi vieux et au passé aussi musclé, probablement pas. Il est né au lycée Calmette, grâce à des professeurs de l’établissement avant de s’ouvrir sur le quartier grâce à des piliers comme Simone.

Cours hebdomadaires en accès illimité

Dans cette équipe de cent adhérents, dont vingt hommes, drivée par cinq profs – trois filles et deux garçons – on se fiche pas mal des appareils à lever la fonte et des tenues sexy savamment étudiées pour mettre en valeur les popotins tendus à la Kardashian.

"On travaille sur des tapis avec du petit matériel comme des élastiques, des ballons", poursuit Marguerite.

Dans les deux gymnases de Calmette, mis à disposition des sportifs de GVC, pas de chichi, pas de phénomène de mode en extension même si des disciplines dans l’air du temps composent les 10 heures et demie de cours hebdomadaires en accès illimité moyennant 188 euros par an, licence comprise: stretching, pilates, yoga, gym et gainage, circuit training, gym tonique, gym cardio, renforcement musculaire, tonicité et bien-être. Mais il y a 50 ans, on disait simplement et génériquement culture physique. Une simplicité qui continue à écouter son corps, son mental. À faire attention à soi de façon globale.

"Sortir les gens de l’isolement"

Marie-Laure, à la musculature affinée par des années de danse, enfonce le clou: "Notre fédération est la première à mettre en avant le concept gym santé avec convivialité. Sans obligation de résultat, mais pour sortir les gens de leur isolement à travers une pédagogie différenciée, adaptée à tous les niveaux, à toutes les pathologies."

Et ça continue aujourd’hui sur le même tempo: "On a tous les âges, mais on fait la gym ensemble, enchaîne Jacqueline, membre depuis 15 ans et qui fut jadis, directrice de la maternelle Rothschild tout près de là. Elle aussi porte le club, « où on bouge avec des gestes simples, mais plus ou moins intenses".