Cette fois-ci, c'est Libération qui a enquêté sur le comportement de Stéphane Plaza au travail. Celui qui apparaît à l'écran depuis des années comme quelqu'un d'"empathique, gouailleur et gaffeur" et "toujours là pour aider l'autre", ne serait pas vraiment le même homme une fois les caméras éteintes.
Comme le rappelle le quotidien national, l'enquête réalisée par Mediapart, puis l'ouverture d'une enquête préliminaire et les deux plaintes déposées sont "en total décalage" avec son image publique.
Nos confrères ont enquêté dans l'univers professionnel de l'animateur star d'M6. "Pendant un mois, nous avons interrogé des collaborateurs, actuels et anciens, à tous les stades de la hiérarchie et dans tous les secteurs occupés par un Plaza cumulard", précise Libération.
Pendant ces quatre semaines, "personne n’a souhaité s’exprimer sans la promesse de respecter l’anonymat", précise l'article. Ils ajoutent qu'une des sources a même été tétanisée par la peur: "S’il apprend que je vous ai parlé, je crains pour ma vie. Il est capable de me faire du mal."
Pour Libération, cette réaction fait écho aux témoignages des deux femmes qui accusent l'animateur de violences conjugales et qui parlent de pression psychologique et chantage au suicide.
S'appuyant sur des pièces du dossier judiciaire, des conversations WhatsApp et des témoignages, l'enquêtrice évoque les débordements réguliers, son exubérance, son extravagance. Il est question d'un homme "complètement agité du bocal", qui fait "beaucoup de bruit".
Insistance pour que les gens prennent des photos de lui, autocélébrations, management toxique, menaces de renvoyer des collaborateurs, climat de peur... l'enquête détaille de nombreuses situations qui interrogent.
Si une enquête interne a été diligentée après les révélations de Mediapart, la plupart des témoins se sont rétractés voyant que l'animateur avait le soutien de la direction. Pourquoi? Parce que, la réponse est unanime au sein du groupe M6 selon Libération, "Plaza est un actif pour la boîte".
L'enquête, très documentée, parle également "d'un problème avec l'alcool" et d'une "ambiance hypersexualisée sur le plateau".
