Madagascar
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C’est compliqué une base de données

Non mais ataovy sérieux ram’s a 😳 Any zay Gustave eee.. (Flaubert)

Gné ? Politique, élections encore ? Euh oui, indirectement pour cette fois-ci, aujourd’hui je vais plutôt parler de la problématique des bases de données en général.

Et disons le de suite, c’est vraiment un métier à part ! Pour ma part, même si j’ai des connaissances avancées en la matière, je suis encore loin d’être un spécialiste/expert en la matière. Dans mon job, j’ai déjà côtoyé des vrais experts en la matière et je peux vous garantir que ces types sont des extra-terrestres, si si !

Une base de données repose tout d’abord sur l’unicité de chaque ligne dans cette base. Et comme par hasard, on en arrive encore à notre fameux identifiant unique. C’est une séquence, une clé générée automatiquement qui garantit que chaque ligne est vraiment unique.  Cette clé peut-être de différente nature, le plus simple étant un nombre croissant, première ligne =1, deuxième ligne=2 , etc.  mais ça peut être aussi une clé beaucoup plus complexe. Mais dans tous les cas uniques.

Le problème est que nous pouvons avoir 2 lignes avec des données complètement identiques, MAIS avec une clé différente. Et le souci, nous le verrons plus bas, ce n’est pas forcément une erreur.

Donc dès le départ, si l’architecture de cette base de données n’a pas été mûrement réfléchie, ça peut potentiellement provoquer des catastrophes industrielles ! Et l’autre problème c’est qu’avec le temps, une base de données ça continue de vivre. On peut y ajouter de nouvelles données, en supprimer, modifier des données existantes et chaque opération c’est la porte ouverte à de nouvelles catastrophes si mal réalisée.

C’est exactement, dans la vraie vie, la même problématique que l’État civil : il y a des naissances, des décès, des changements de noms, etc. Donc des modifications en permanence, avec toujours ce souci premier d’unicité : même s’il y a 100 personnes qui portent le même nom/prénom (Cédric Martin au hasard), ces 100 Cédric Martin ont chacun leur identifiant unique dans la base de données de l’État civil.

Vous me direz il suffit de prendre le numéro de CIN pour l’État civil ? Bah non, un enfant qui vient de naître n’a pas de numéro de CIN 🙂 Donc imaginons qu’il y a eu 100 Cédric Martin qui sont nés aujourd’hui, ils n’ont donc pas de numéro de CIN. Donc on voit bien l’obligation d’avoir un autre identifiant unique pour chaque individu dans l’État civil, le numéro de CIN obtenu à l’âge adulte sera un simple attribut de l’individu, sans plus.

Partant de toussa, on voit clairement que si on n’a pas un registre d’État civil national propre, il est complètement illusoire d’espérer avoir des listes électorales propres.

Les listes électorales au niveau des collectivités décentralisées sont bien entendu d’autres bases de données. Mais si les choses ont été correctement réfléchies et coordonnées, ces bases de données “locales” doivent toujours être confrontées/consolidées/validées avec le référentiel qu’est notre registre national d’Etat civil sus mentionné. En clair, je ne devrais pas pouvoir m’inscrire en tant qu’electeur dans ma commune/mairie SI je n’existe pas dans le registre national d’Etat civil.

En conclusion, s’il y a des efforts à produire, ce ne sont pas sur ces listes électorales qu’il faut se concentrer.

…. mais bien sur ce registre national d’Etat civil, où chacun des 30 millions d’endemiques aura son identifiant unique.

Any zay ilay …. Geniies Prodigy eeee