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Chronique de Mickey : Si jeunesse pouvait se prendre en charge…

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« La problématique des listes des étudiants;Recherches scientifiques : 0,1% seulement du budget de l’Etat attribué, deux articles qui contribuent à expliquer le mal profond que vivent nos universités. Le budget alloué au MERES est de l’ordre de 275 milliards et il est destiné essentiellement à son budget de fonctionnement notamment le paiement des salaires de son personnel et à celui  des bourses des étudiants. C’est dire que nos chercheurs ne peuvent acquérir ni d’equipements ni  de matières pour l’expérimentation. Mais au-delà de ce constat simpliste, la part énorme  destinée aux bourses mérite réflexion. On sait que cette allocation a depuis longtemps abandonné l’objectif de motivation  pour étudier pour être attibuée seulement pour peu qu’on ait le statut d’étudiant , chose qu’on ne trouve nulle part ailleurs sauf dans les pays pauvres.Le deuxième artcicle fait état de la pagaille au point que l’on ne sait plus exactement le nombre des étudiants.En attendant, cette masse de jeunes est devenue budgétivore non seulement, mais source d’instabilité sociale avec leurs  grèves répétées  pour non disposition des bourses.

Est-ce fou de rêver que nos enfants étuidiants prennent en mains leur destinées au lieu de les  dorloter (par les parents et par l’Etat comme actuellement). Il est evident que les maigres bourses données (de l’ordre de 20 000 ar par mois ) sont insuffisantes et les parents qui sont hors des villes universitaires doivent leur envoyer au moins 100 000 ar ce qui leur estimpossible. Imaginons les accepter d’effectuer des boulots alimentaires (petits boulots comme chauffeurs temporaires, extra dans les restaurantsr etc…) mais hélas ils sont considérés comme dégradants par « Monsieur » l’ étudiant et les employeurs potentiels n’osent pas  leur proposer. Pourtant, si tel n’était pas le cas  nos jeunes seraient sûrement plus responsables et, qui sait, s’attacheraient à finir plus  vite leurs études au lieu de papillonner de filière en filière comme beaucoup le font ou au lieu de se cantonner dans des zones de confort, comme les associations d’ originaires de telles ou telles régions  et que les politiciens utilisent à leur profit. Ce n’est pas irréalisable mais hélas on ne trouve point d’ annonces de  offres de boulot dans les halls d’acceuil des facs.Donc c’est un changement de mentalité de toute la société qu’il faudrait opérer,ainsi les parents n’auraient plus à avoir sous leur toit  leurs enfants de trente ans, et  ils deviendraient vraiment l’avenir de ce pays et non pas, disons le, un boulet pour la société comme maintenant.

 M.Ranarivao