Déception. C’est ce que les fidèles de l’église Jesosy Mamonjy du camp du pasteur Tandra Eugène ont ressenti hier après la décision du conseil d’Etat. Leur demande de sursis à exécution a été rejetée afin de préserver l’ordre public. Le récépissé délivré par le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation ne sera pas annulé. Ils ont également réclamé l’organisation d’une nouvelle élection des membres du conseil d’administration. La réaction du pasteur Tandra Eugène ne s’est pas faite attendre après cette décision prise par le Conseil d’Etat. « Nous réclamons que justice soit faite. L’église est en quête de vérité, c’est pour cela que nous avons réclamé l’organisation d’une nouvelle élection, mais cette fois-ci en toute transparence pour que les fidèles puissent exprimer leurs choix et pour que les votes par procuration soient pris en compte », a-t-il indiqué.
Pas plus tard que lundi dernier, le préfet de Police de la ville d’Antananarivo a annoncé l’impossibilité de réorganiser cette élection. D’après ce responsable, les procès verbaux du scrutin ont déjà été signés par les huissiers des deux parties. La feuille de route pour l’organisation des élections a également été approuvée par les deux parties. Après les altercations entre les fidèles, la préfecture de police a déjà annoncé la réouverture de cette église dimanche prochain. Les forces de l’ordre seront encore présentes sur les lieux pour assurer la sécurité des fidèles qui assisteront au culte dominicain.
Narindra Rakotobe
