Gné ? Oui je suis comme ça, il suffit que je tombe sur un visuel pour que ça m’inspire un sujet à commenter 🙂
En l’occurrence, aujourd’hui, c’est donc “Quels sont les Made in Madagascar dont on peut être fier” ? Je ne parle pas comme étant connu à l’étranger hein, mais au moins sur le plan local ?
Alors, pour ma part, je ne vois que 3 produits aujourd’hui : le bonbon anglais, le Farilac et … les pâtes Apollo lol. Concernant ce dernier, bah même ici en France, je continue d’en acheter … au supermarché 🙂

Bon on peut évidemment aussi rajouter la sempiternelle THB et sinon ? Il y a-t-il d’autres produits élaborés, récents, qui ont fait l’objet de recherche, de développement, et qui ont su imposer leur nom sur le marché local ?
Ceci étant, “marché local” est un bien grand mot, avec 2$ par jour, les perspectives économiques sont quand-même un peu limitées n’est-ce pas ? Limitées mais pas impossible, un laitier l’a prouvé il y a quelques décennies.
Mais qu’est-ce que toussa est maintenant devenu plus que compliqué. Élaborer, créer, produire en local, kay kay kay. Aotrany tsy zakan’ny tsena an, n’est-ce pas ? Du coup soit on crée des produits très basiques, soit on importe, fièrement, sur des bateaux.
Résumons. D’un côté, on avait donc Marc Ravalomanana et son Tikoland, en mode “Je mange“. De l’autre, on a Andry Rajoelina et ses bateaux importés, en mode “Quand est-ce qu’on mange” ?
La vérité est au milieu, comme d’habitude : la solution c’est que tous les Malgaches puissent cultiver, produire, transformer des bidules et des trucs, pour enfin arriver au “Nous mangeons“.
Et il n’y a pas de mystère, il faut commencer par l’agriculture. C’est la seule chose que la grande majorité puisse effectivement faire pour le moment, on verra comment grimper les marches de la pyramide Maslowienne plus tard.
Mais bon, toussa c’est une vue de l’esprit pour le moment. Mais plus on avance, et plus j’ai la conviction que la solution ne s’appellera ni Marc Ravalomanana ni Andry Rajoelina. Je vais m’attirer des haters mais réfléchissez-y à tête reposée et vous verrez que j’ai absolument raison.
Qui alors ? Qui saura insuffler ce souffle agricole qui nous permettra et de nous nourrir et de nous enrichir à l’export ?
Bien évidemment le messie parfait n’existe pas, nous l’avons vu. Par contre quelqu’un qui soit capable de s’entourer des bonnes compétences et non pas seulement des potes du “tolona“, ça doit bien exister quelque part non ?