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La finale nationale du slam se tiendra samedi à l’Ifm Analakely à 13 h, mais avant cela à 10 h, Nicolas Séguy tiendra une conférence au même endroit, le même jour. Il « parlera de la professionnalisation du métier d’artiste », annonce d’emblée l’organisation. Celle-ci invite les professionnels de la « danse, musique, théatre, poésie, ou autres » et aussi les pianistes pour une discussion ouverte en perspective. « Marqué par la culture hip-hop et la musique classique, Nicolas Séguy déclame ses textes en faisant chanter son piano… Riche de ses collaborations avec Grand Corps Malade et Kery James, l’auteur affirme une écriture directe, naïve et sans illusion. Ses textes évoquent la quête d’équilibre dans un monde qui s’effondre, la naissance et le deuil, les rêves réalisés », ainsi relate sa biographie. Sa casquette est multiple, auteur, compositeur et interprète. Ses compositions ont été retrouvées dans les films « L’oiseau bleu », « Mugby », « Au loin » et cinq autres films. Il a mis la main à la pâte dans l’album « 92.2012 » de Kery James, l’un des meilleurs rappeurs français de l’histoire. Il a également collaboré à la réalisation de trois opus du slameur Grand Corps Malade, dont « Enfant de la ville », « 3ème temps »… sans oublier, Amel Bent pour son album « 20 ans ». C’est une pointure de la musique française des trois dernières décennies qui se trouve dans les murs du pays, à l’occasion du Slam National 2023. Cela confirme encore une fois que cette discipline possède toute sa place dans le paysage culturel de la capitale.
Maminirina Rado
