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Guerre en Ukraine: à Paris, l'hommage des proches et de la profession au journaliste Frédéric Leclerc-Imhoff

Ils étaient plusieurs centaines ce vendredi soir à Paris, place de la République, à rendre hommage à Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste tué en Ukraine par un tir russe dans l'Est du pays le 30 mai dernier. Le jeune reporter, âgé de 32 ans, couvrait la guerre pour BFMTV chaîne française d'information. Pendant cet hommage retransmis en direct à la télévision, ses proches, sa famille et ses collègues ont pris la parole pour dresser le portrait d'un journaliste engagé. 

Sa famille, ses collègues de BFMTV, dont le reporter Maxime Brandstaetter qui faisait équipe avec lui en Ukraine, étaient présents, de même que Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV, et Christophe Deloire, secrétaire général de RSF, Reporters sans frontières. « On a besoin des journalistes » a rappelé Christophe Deloire, surtout en ces temps troublés où la paix est menacée.

« Il aimait donner la parole aux plus humbles, aux invisibles, à ceux qui ne sont rien, leur donner la lumière avec sa caméra. » Sylviane Imhoff, mère de Frédéric pic.twitter.com/TGi8onG5fM

— RSF (@RSF_inter) June 10, 2022

Le corps de Frédéric Leclerc-Imhoff, tué le 30 mai par un éclat d'obus lors d'un bombardement dans la région de Sievierodonestk, a été rapatrié en France dans la nuit de mercredi à jeudi, en présence de la ministre de la Culture Rima Abdul Malak. Agé de 32 ans, il travaillait pour BFMTV depuis six ans et effectuait là sa deuxième mission en Ukraine, comme journaliste reporter d'images (JRI). Diplômé en 2014, il avait été formé au journalisme à l'Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine (Ijba), après des études de philosophie à Paris.

Il est le huitième reporter à être tué en Ukraine depuis le début du conflit.

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Après l'annonce de sa mort, le Parquet national antiterroriste (Pnat) français avait annoncé l'ouverture d'une enquête pour crimes de guerre. L'enquête confiée à l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH) porte également sur « les blessures subies par son confrère Maxime Brandstaetter », présent avec lui lors du reportage, a précisé le Pnat. 

La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, avait tweeté que le journaliste avait été « tué par un bombardement russe ».

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(et avec AFP)