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Pluies diluviennes au Brésil: le bilan ne cesse de s'alourdir dans la région de Recife

Au Brésil, le bilan des pluies diluviennes qui s’abattent sur la région de Recife depuis près d’une semaine ont fait 87 morts et 21 disparus, selon un nouveau bilan officiel. Plus de 4 000 personnes ont également été évacuées par crainte de nouveaux glissements de terrain dans cette ville du nord-est du Brésil.

À Recife, l’une des plus grandes villes du nord-est du Brésil, la mobilisation est générale après des pluies torrentielles. En l’espace de 12 heures, il est tombé 236 millilitres d’eau, soit près des trois-quarts de tout ce qui était prévu pour l’ensemble du mois de mai.

Les pompiers, épaulés par certains habitants portés volontaires, redoublent d’efforts pour rechercher les victimes des inondations, et prêter main forte aux survivants. Dans un seul quartier pauvre de la périphérie de Recife, un glissement de terrain a provoqué la mort de 20 personnes, ensevelies sous la boue, rapporte notre correspondant à Sao Paulo, Martin Bernard. Des hélicoptères tournoient dans le ciel pour venir en aide aux personnes isolées. Des enfants sont également secourus par les pompiers à bord de bateaux gonflables.

Risque de nouveaux glissements de terrains

« Bien qu'il ait cessé de pleuvoir, nous nous attendons à de fortes pluies dans les prochains jours. La première chose à faire est donc de maintenir des mesures d'autoprotection », a déclaré le ministre du Développement régional, Daniel Ferreira, qui a survolé la zone sinistrée en compagnie d'autres responsables brésiliens. Le président brésilien Jair Bolsonaro a déclaré qu'il se rendrait à Recife lundi.

Le météorologue Estael Sias, de l'agence MetSul, a expliqué à l'AFP que les fortes pluies qui touchent le Pernambouc et, dans une moindre mesure, quatre autres États du nord-est du pays, résultent d'un phénomène typique de cette période de l'année, les « vagues orientales ». Il s'agit, a-t-elle dit, de zones de « perturbation atmosphérique » qui se déplacent du continent africain vers la région côtière brésilienne.

Un véritable déluge qui risque de provoquer de nouveaux glissements de terrain, selon les autorités, et faire de nouvelles victimes dans les bidonvilles, où de nombreux logements sont construits dans des zones à risque.