La variole du singe se répand à travers le monde et, selon l'OMS, elle est désormais présente dans des zones où elle ne l'était pas habituellement, dont l'Europe et le Royaume-Uni. Selon un rapport du Centre européen de contrôle des maladies, 85 personnes sont contaminées dans neuf pays de l'UE, dont la Belgique, où le nombre d'infections est passé à quatre, suscitant des inquiétudes.
Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet
Le quatrième cas d'infection à la variole du singe a été confirmé par les autorités belges samedi 21 mai, et l'annonce a provoqué dans l'opinion des craintes d'un retour de mesures sanitaires semblables à celles mises en place contre le Covid.
Le ministère de la Santé a immédiatement cherché à rassurer les Belges, en expliquant que le nombre de contaminations ne risquait pas de monter en flèche et que la variole du singe n'était pas mortelle dans 99% des cas.
Un isolement de 21 jours, la durée d'incubation maximale, a cependant été instauré. Ceci vaut uniquement pour les personnes infectées. Les contacts à haut risque sont juste tenus de surveiller avec vigilance la manifestation d'éventuels symptômes et de se rendre aux urgences s'ils apparaissent.
Il leur est aussi recommandé de redoubler de prudence lors de contacts avec des enfants, des femmes enceintes ou des personnes à immunité réduite.
Pour l'instant, toutes les infections sont attribuées à des rencontres entre hommes homosexuels lors d'un festival fétichiste à Anvers. Cette attribution recoupe le rapport du centre européen de contrôle des maladies. Il estime que le risque de contagion est faible pour l'Europe, sauf pour les personnes ayant de multiples partenaires sexuels, surtout lors de rapports homosexuels masculins.
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