L’ancien international finira par désister et renoncer à la vente. Son frère, au cœur de la transaction, va continuer à jouer les intermédiaires. Au bout du compte, il propose le terrain à leur beau-frère demeurant à Touba. La procédure enclenchée, dans le but de finaliser la transaction, va révéler des irrégularités et erreurs de taille. La procuration légalisée ayant servi à la vente du terrain ne semblait souffrir d’aucune tache, à première vue.
Seulement, il se trouvait que les héritiers légaux à qui appartiennent la parcelle n’avaient pas signé individuellement la procuration. Et ceci constitue une entrave de taille. Par conséquent, la présidente de la Commission domaniale a été trainée devant la justice.
Selon le maire, l’irrégularité ainsi évoquée est reconnue par le maire et son équipe. Il se désole de ne pas pouvoir rejeter un papier non authentique car le chargé de cette transaction, l’oncle des héritiers, il était de même père et de même mère que le père des héritiers, n’offrait à leurs yeux aucun signe d’un auteur délictuel.
Au bout du compte, l’enquête ouverte va révéler, dans cette transaction, la présence d’un individu installé aux environs de la mairie de Saly, jouant les intermédiaires, qui aurait reçu la somme de 450.000 francs CFA sur une vente d’un terrain d’un coût de 55 millions de francs CFA.
Ousmane Guèye, le maire de Saly-Portudal, soutient ne pas connaître cet individu et se désole de l’issue et des commentaires sur cet affaire. Selon ses propos, le président de la Commission domaniale est son agent et il devait l’accompagner partout, de son interpellation à la cave du Parquet du Tribunal, jusqu’à sa libération. Il a appelé ses adversaires politiques à plus de retenue dans la manipulation car il est encore le maire de la commune.
Sud Quotidien