«Le Saemss a été également saisi par des enseignants pour dénoncer le positionnement en permanence des forces de l’ordre et de véhicules de la gendarmerie devant certains établissements scolaires, ce qui a déjà commencé à créer une psychose chez les élèves», pestent El Malick Youm et ses camarades qui exigent l’arrêt systématique des descentes des forces de l’ordre dans les écoles et la libération immédiate des élèves et enseignants détenus dans les geôles. Après avoir condamné toutes les pratiques qui contribuent à semer les graines de la violence dans l'espace scolaire, le Samess «rappelle avec force que la place des élèves et enseignants n'est guère la prison, mais l'école. Et est foncièrement déplorable que les libertés collectives et individuelles soient violées en permanence par des forces de l'ordre dontla mission est plutôt de veiller à la sécurité des populations». Par ailleurs, le Saemss n’a pas manqué de fustiger les lenteurs notées dans la mise en œuvre des accords signés et relatifs entre autres à la dématérialisation des actes, la révision du statut des décisionnaires, la formation des philosophes, des PC du recrutement spécial, des chargés de cours, des MPS, le reversement des MEPS. Le syndicat exige leur effectivité dans les plus brefs délais
L’As