Poursuivant, l’avocat ajoute «la défense de Monsieur Sonko n’avait d’autres choix que de quitter la salle et marquer son refus de collaboration à une justice qui ne se prive pas d’accepter de tenir un procès lorsque l’État choisit de lui présenter par la force et la violence un citoyen justiciable qui n’était pas tenu légalement de déférer à la convocation, et qui par ailleurs ne se gêne pas des violations des droits élémentaires de la défense».
Ainsi, il regrette en ses termes «l’État du Sénégal décide de porter atteinte aux droits civils et politiques de Monsieur Sonko avec la brutalité inconsidérée exercée sur un avocat notamment le confrère Branco». Le coordonnateur interpelle tous les avocats de la planète sur ce qui constitue une nouvelle attaque à l’exercice de la profession et au droit de tout citoyen de déplacer d’un État à un autre lorsqu’il n’existe aucun obstacle légal admissible» conclut maître Ciré Clédor Ly.