Senegal
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Production Agricole: Une étude préconise de nouveaux paradigmes pour l’aide au développement

L’initiative prospective agricole et rurale (IPAR) a publié une étude sur l’efficacité de l’aide au développement dans le secteur de la production végétale au Sénégal. Cette étude révèle une faible implication des acteurs de la société civile et le secteur privé dans les différents étapes de planification et de budgétisation.

Au Sénégal, tout comme dans les autres pays de la sous-région, le financement du secteur agricole dépend fortement de l’aide publique au développement. Ces financements extérieurs représentent environ 60% à 80% des dépenses publiques totales consacrées au secteur
agricole (Ribier et Baris, 2014). Entre 2009 et 2018, les financements reçus par le Sénégal pour le secteur agricole sont passés de 53,156 millions US Dollars à 114,43 millions US Dollars, soit une augmentation de 61,27 millions US Dollars en valeur absolue et de 115,3% en valeur relative (données www.stats.oecd.org, 2020).

Pour une meilleure efficacité des financements, l’initiative prospective agricole et rurale (Ipar) a réalisé une étude en ce sens. Cette étude s’est basée sur des principes qui soutiennent que l’aide au développement peuvent être plus efficaces si les différentes parties
adoptent certains critères. Il s’agit de l’appropriation, par le pays, de l’aide à travers une formulation inclusive et une coordination des politiques mises en œuvre, l’accent mis sur les résultats dans les investissements consentis et qui favorisent, entre autres, l’éradication
de la pauvreté, es partenariats inclusifs qui promeut la confiance réciproque entre tous les acteurs et la transparence et la redevabilité réciproques entre les acteurs.

Selon Ahmadou Ly économiste à Ipar, il y a un changement de paradigmes sur l’aide au développement. « Il faut voir comment l’aide peut être opérationnelle. Il ya des initiatives qui ont été prises en ce sens. Il ya donc des principes et préalables qui doivent nous guider pour que l’aide soit efficace pour aider les acteurs. Il faut une approximation et un dialogue inclusif », dit-il. De son avis, pour les revues conjointes, il urge d’avoir une lecture de ce qui marche et qui ne marchera pas. « Il ya aussi la transparence avec les données disponibles et avoir sa propre lecture. Les revues annuelles ont été des moments intenses de discussion », indiqué-t-il.

L’étude a également montré que la société civile est une entité importante mais n’est pas associée dans toute la mise en œuvre. « Il faut leur donner la place dans ce secteur », recommande l’étude.