Burundi
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CENI : « Nous sommes à l’œuvre »

Le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) indique que cette institution est en train de faire son travail comme prévu par la loi. Selon Pierre Claver Kazihise, la CENI pense déjà à l’amendement de la loi électorale pour l’adapter à la nouvelle délimitation administrative.

« La CENI réfléchit sur l’amendement de certaines dispositions de la loi électorale actuelle et les propositions qui seront transmises aux autorités habilitées, tenant compte des recommandations des partenaires électoraux et de la nouvelle loi portant détermination et délimitation des provinces, des communes, des zones et des collines/quartiers », a fait savoir Pierre Claver Kazihise, président de la CENI, dans un point de presse animée ce 19 juin.

Selon lui, le travail de cartographie électorale a déjà commencé et doit continuer sur le terrain dans les zones, communes et provinces pour identifier de manière précise les centres d’inscription qui deviendront plus tard des centres de vote : « Les données que nous avons aujourd’hui correspondent aux anciennes délimitations des entités administratives du pays. Il nous faut maintenant appliquer la nouvelle loi sur la délimitation territoriale ».

Il confie que la CENI prévoit aussi la formation et renforcement de capacités de ses experts pendant cette période pré-électorale. Pour lui, les élections exigent un personnel techniquement capable et psychologiquement préparé : « L’organisation des élections fait appel à des compétences variés, techniques et managériales, sans oublier les aspects humains d’intégrité et de patriotisme ».

En outre, ajoute-t-il, cette Commission électorale va mener des séances d’éducation à la démocratie surtout pour les plus jeunes qui voteront pour la première fois et organiser les échanges de sensibilisation pour les autres partenaires électoraux, dont les partis politiques, la société civile, les confessions religieuses, l’administration, les femmes, la magistrature et les organes de sécurité.

Sur la question de l’intolérance politique que soulèvent certains partis politiques, il explique que c’est l’administration et les autres institutions habilités qui doivent intervenir, mais par la CENI : « Les missions de la CENI n’incluent pas l’administration du territoire et le règlement des différends entre les individus en dehors des élections ».

Concernant la gestion du reliquat sur le budget des élections de 2020, Pierre Claver Kazihise confie qu’il a été remis au ministère des Finances. Pour rappel, 29 milliards BIF sont le reliquat enregistré par la CENI sur un budget de 97 milliards BIF obtenu pour l’organisation des élections de 2020.