Dans un communiqué sorti ce 3 mars, le parti Sahwanya Frodebu souligne que le secteur de transport au Burundi fait face à plusieurs problèmes. Il recommande des formations professionnelles aux agents de police chargés de la sécurité routière.
« Les dernières mesures prises par le gouvernement de limitation de l’espace de circulation des motos, Tuk-Tuk et vélos dans la ville de Bujumbura sont trop expéditives et pénalisantes aussi bien pour les usagers que pour les exploitants de cette activité économique », fustige Pierre Claver Nahimana, président du parti Sahwanya Frodebu.
Et de demander au gouvernement de suspendre ces mesures temporairement, les réanalyser pour les adapter au contexte socio-économique actuel du Burundi, aggravé par les hausses mondiales des prix du pétrole.
Il propose la possibilité de circulation pour les motos et tricycles sur certains axes de la ville pendant les heures de faible circulation de la journée. « Le constat est que les agents de la police chargée de la sécurité routière ne s’occupent pas du tout en ce moment de la mauvaise conduite comme l’excès de vitesse sur la voie publique aussi bien dans la ville qu’à l’intérieur du pays. Ce qui constitue pourtant la principale cause de graves accidents routiers », commente Pierre Claver Nahimana. Pour lui, une formation adaptée et professionnelle des agents de la police de sécurité routière est une priorité.
Pour lui, le gouvernement devrait investir davantage dans la rénovation et dans la modernisation des infrastructures routières aussi bien en ville que dans les milieux ruraux.
