Burundi
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« Plogging » : des jeunes se mobilisent pour rendre propre la ville de Bujumbura

« On marche, on observe, on ramasse ». C’est le slogan d’une centaine de jeunes citadins qui se sont rassemblés au centre-ville, ce samedi 4 juin, pour ensuite marcher dans les rues de Bujumbura en ramassant déchets et plastiques.

Ce sont des scouts, guides, membres de différentes associations ou d’autres jeunes soucieux de la protection de l’environnement qui ont répondu à cette mobilisation via les réseaux sociaux.

Avec des gants et un grand sachet plastique noir, chaque jeune, en tenue de sport, marche en observant autour de lui pour ramasser les déchets. De la place de l’indépendance (en ville), aux quartiers Ruvumera, Buyenzi, … ils ont fait un parcours à pied d’environ 10 km dans les quartiers de la commune Mukaza en ramassant tout ce qu’ils trouvent comme déchet ou plastique. Ces résidus sont ensuite déposés dans un camion qui suit doucement ces marcheurs.

Cette activité éco-sportive nommée « Plogging » (terme suédois qui décrit une combinaison de jogging et de ramassage de déchets) est l’initiative d’un groupe sportif de marche « Babandi », composé de 15 jeunes.

D’après le responsable de ce mouvement initiateur, Jimmy Elvis Vyizigiro, ce groupe sportif a voulu joindre l’agréable à l’utile. « Pratiquer du sport tout en faisant quelque chose qui peut être bénéfique à la société, au pays. »

Ces déchets et plastiques ramassés vont être remis gratuitement aux entreprises qui font le recyclage. « Pour non seulement protéger l’environnement ou rendre propre notre ville mais aussi pour donner une seconde vie à ces déchets. »

L’administrateur de la commune Mukaza, Rénovat Sindayihebura qui s’est joint à cette activité, salue cette initiative des jeunes qui soutient la politique de la mairie de rendre propre la ville. « C’est une preuve que les jeunes sont sensibles à la protection de l’environnement. C’est très important. »

Cette activité intervient à la veille de la journée mondiale de l’environnement célébrée le 5 juin. Le groupe initiateur souhaite que l’action se passe au moins deux fois le mois.