Cote d\'Ivoire
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Côte d’Ivoire-AIP/ Des acteurs en réflexion pour renforcer la participation des femmes en uniforme aux opérations de maintien de la paix

Abidjan, 07 déc 2022 (AIP)- Des délégations de la Police nationale, d’ONU Femmes Côte d’Ivoire et de la Cellule d’analyse des politiques économiques (CAPEC) du Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (CIRES) sont en réflexion du mardi 6 au mercredi 7 décembre 2022 à Grand- Bassam, afin de renforcer la participation des femmes en uniforme aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies.

Ces délégations sont réunies dans le cadre d’un atelier de validation de l’étude « Evaluation des obstacles à la participation des femmes en uniformes en côte d’ivoire aux opérations de maintien de la paix (OMP) des Nations Unies ».

Cette évaluation s’inscrit dans un programme de réforme initié par le ministère de la Sécurité, qui comprend le renforcement de la participation des femmes aux missions de paix de l’ONU. « Le projet est mis en œuvre par ONU Femmes, par le financement de l’Initiative Elsie, en soutien au ministère de la Sécurité nationale », a déclaré la spécialiste Programme gouvernance à l’ONU Femmes Côte d’Ivoire, Anna Bailly Traoré.

Entamée en janvier 2022, cette évaluation permettra l’an prochain de relever à 20%, le taux de participation des femmes de 18% au sein des missions de paix des Nations Unies, a soutenu représentant le directeur général de la Police nationale, la commissaire divisionnaire Goulia Lucienne Nobou.

Cet atelier vise donc à passer en revue les contraintes et les opportunités relevées par l’étude évaluative pour une conformité d’opinions entre les parties prenantes, avant la soumission des résultats de l’étude aux autorités dirigeantes.

Entre autres obstacles à la participation significative des femmes aux opérations de maintien de la paix, Prof Assi Kimou de la CAPEC a pointé « le nombre réduit de femmes à la police, le critère d’âge souvent ne cadre pas avec le rôle de mères au foyer, les infrastructures sur les lieux de déploiement qui ne prennent pas en compte la question du genre, et la langue anglaise souvent un handicap ».

Ainsi, il est recommandé par la CAPEC, la formation à la base pour permettre aux femmes d’être davantage âpres au test des Nations Unies et faire la promotion, la célébration des femmes de retour de ces opérations, enrichies par ces expériences.

(AIP)

eaa/cmas