Abidjan, 06 déc 2022 (AIP) – Des experts venus des pays africains sont en conclave les 6 et 7 décembre 2022 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire sis à Cocody, pour plancher sur le thème de l’année africaine relative à la nutrition à savoir “Renforcer la résilience en matière de nutrition et de sécurité alimentaire sur le continent”.
Ce conclave se tient en prélude à la réunion de haut niveau sur le même thème, prévue le 8 décembre avec la participation du président de la République, Alassane Ouattara, ainsi que d’autres chefs d’Etat de gouvernement de l’Union africaine.
Cette réunion est organisée par la Côte d’Ivoire, en collaboration avec la Commission de l’Union africaine, et ses partenaires techniques et financier dont la Banque africaine de développement.
Elle vise à poursuivre le plaidoyer pour la mise en œuvre de la feuille de route continentale du thème et promouvoir une dynamique politique forte pour renforcer les engagements et les investissements afin d’accélérer les progrès vers la réalisation des objectifs de la déclaration de Malabo (Guinée équatoriale) et de l’Objectif du développement durable (ODD) 2 “Faim zéro”.
Le ministre ivoirien de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre N’Gou Dimba, a indiqué que cette rencontre des experts est l’occasion de partage d’expériences et de réflexions sur une stratégie commune. Le but est d’accélérer les investissements et d’améliorer la coordination des efforts multisectoriels et multipartites, pour faire progresser la nutrition et améliorer la sécurité alimentaire en Afrique.
“Au regard de l’importance des attentes pour un appel à l’action à l’endroit des États, des partenaires, aux secteurs privés et à la société civile, je suis convaincu que le niveau d’expertise rassemblé ce jour, nous offrira la dynamique nécessaire pour nous projeter efficacement dans l’action”, a-t-il fait savoir.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 6,7% d’enfants de moins de cinq ans ont souffert d’émaciation en 2020, la forme la plus mortelle de la malnutrition. Elle est la cause de près de la moitié (45%) des décès d’enfants de moins de cinq ans.
En outre, environ 30,7% d’enfants de moins de cinq ans ont présenté un retard de croissance et de développement en raison d’un manque chronique de nutriments essentiels dans leur alimentation en 2020.
(AIP)
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