Tiébissou, 06 déc 2022(AIP)- Le préfet de Tiébissou, Gouassiro Ernest Mathieu, a sensibilisé les élèves du lycée moderne Coffi Gadeau sur le respect des symboles de l’Etat, ainsi que les conséquences néfastes de la consommation d’alcool et de stupéfiants et des risques des grossesses en milieu scolaire, lundi 5 décembre 2022 à la faveur de la cérémonie de salut aux couleurs.
« Vous êtes encore très jeunes et le pays compte sur vous pour nous remplacer. Or, pour pouvoir nous remplacer, il faut que vous respectiez vos enseignants et vos encadreurs, il faut que vous puissiez étudier, vous soyez en bonne santé. Mais ce n’est pas en fumant la cigarette, en prenant la drogue, en prenant l’alcool et en réduisant le quantum horaire de l’année scolaire par des congés anticipés que vous y parviendrez », a déclaré l’autorité administrative, ajoutant que c’est sous l’effet de la drogue ou de l’alcool que « vos camarades viennent vous déloger pour des congés anticipés ».
Le préfet Gouassiro a exhorté son auditoire à éviter tous les actes répréhensibles qui peuvent le conduire au renvoi, à la folie, à la maladie, à la prison et à la mort, faisant aux élèves qu’ils devront attendre les périodes indiquées pour les congés avant d’y aller.
« Bientôt ce sont les vacances de Noël et du nouvel an, la date de départ pour ces congés, c’est le 23 décembre 2022. Attendez alors cette date, pour y aller comme l’indique le calendrier scolaire » a dit le préfet de Toumodi, prévenant les contrevenants qu’ils répondront de leurs actes devant la loi.
Abordant le phénomène de grossesses précoces en milieu scolaire, le préfet a rappelé les séquelles physiques des grossesses et des accouchements sur les jeunes filles qui en sont auteures, en faisant savoir que « grossesses et études, accouchements et études sont incompatibles », en présence du personnel enseignant et d’encadrement du lycée.
La cérémonie de salut aux couleurs est organisée dans les établissements scolaires secondaires publics, dans le cadre de la promotion des valeurs civiques et citoyennes, rappelle-t-on.
AIP
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