Le Conseil national du Patronat du Burkina (CNPB) a organisé une conférence de presse dans la matinée de du vendredi 29 septembre 2023 en son siège à Ouagadougou. Objectif, lancer de façon officielle, le processus de renouvellement de ses instances. Le comité statutaire a dévoilé les dates importantes en lien avec l’élection du bureau.
Le 15 septembre 2023, a débuté le processus de renouvellement des instances du Conseil national du Patronat burkinabè. Piloté par le comité statutaire, ce processus se poursuivra jusqu’au 24 octobre 2023. Ledit comité a annoncé que les dossiers de candidature à la présidence du Patronat se tiendront les 03 et 04 octobre, après quoi, aura lieu l’ouverture des dossiers qui ont été soumis afin de pouvoir notifier aux candidats dès le 06 octobre, l’acceptation ou le rejet de leurs candidatures. Suite à cela, le comité statutaire qui veille à l’application des statuts de la structure, réceptionnera des recours des candidats du 07 au 14 octobre.
Le 16 octobre, le comité va se réunir pour examiner les dossiers des candidats ayant fait des recours et de leur communiquer le résultat final. Le procès verbal sera ensuite adopté et la liste des candidatures sera dressée. Il faut noter que ce n’est pas tout le monde qui a le droit de vote. Les électeurs sont les seuls membres adhérents ayant au moins une année d’appartenance au CNPB et à jour de leur cotisation, et les présidents des conseils régionaux du patronat burkinabè.
« Au regard de l’importance de ce processus électoral pour le CNPB, nous comptons sur la mobilisation de l’ensemble des membres afin d’identifier des acteurs capables de poursuivre avec efficience, les missions de l’organisation », a laissé entendre Augustin Bambara, membre du comité statutaire.
La commission n’a pas manqué de rappeler la composition des dossiers de candidature ainsi que les membres éligibles à la présidence du CNPB. Sont éligibles à la présidence du CNPB, les personnes physiques qui remplissent les conditions suivantes : être de nationalité Burkinabè ; jouir de ses droits civiques et n’avoir fait l’objet d’aucune condamnation pénale, ni de sanction civile ou administrative, lui interdisant soit d’exercer une activité commerciale soit de gérer, d’administrer ou de diriger une personne morale ; avoir au moins 21 ans et au plus 75 ans à la date de l’élection ; être ou avoir été un membre dirigeant d’une organisation professionnelle ou une entreprise adhérente ; être proposé par une entreprise ou une organisation professionnelle ayant deux (02) ans d’ancienneté comme membre du CNPB et à jour de ses cotisations ; n’être pas membre d’un organe dirigeant d’un parti politique.
Selon article 97, le dossier de candidature à la présidence est composé d’un certificat de nationalité Burkinabè, un casier judiciaire feuillet N°2 datant de moins de trois(03) mois, d’un extrait d’acte de naissance ou jugement supplétif en tenant lieu, d’une photocopie légalisée de la CNIB ou du passeport, de deux photos d’identité, une déclaration sur l’honneur de n’avoir fait l’objet d’aucune condamnation pénale ni de sanction civile ou administrative lui interdisant soit d’exercer une activité commerciale, soit de gérer, d’administrer ou de diriger une personne morale.
« Une fois élu, le président du CNPB présente son bureau à l’Assemblée générale conformément à l’article 114 », a fait savoir Augustin Bambara, membre du comité statutaire.
Harouna Togoyeni est le vice-président du patronat. Il a expliqué les missions de l’organisation dans son rôle apolitique, non confessionnel à but non lucratif. L’objet principal du CNPB est de défendre les intérêts matériels, moraux et professionnels de ses membres. Le CNPB joue le rôle d’interface entre le secteur privé et les pouvoirs publics, les partenaires au développement et les organisations syndicales des travailleurs.
Les organes du CNPB sont l’Assemblée générale, le Bureau, le Comité exécutif permanent, le Comité statutaire, le Comité financier, les Conseils régionaux, les Bureaux de liaison, les Commissions et Comités.
En octobre 2018, c’est Apollinaire Compaoré qui a été élu à la tête du CNPB pour un mandat de cinq renouvelables une fois. Selon le vice-président, plusieurs défis ont été relevés dont l’amélioration de l’organisation de la rencontre des patrons, tenue au Burkina ; la participation au dialogue social et au dialogue public/privé.
Le patronat burkinabè contribue à l’instauration d’un environnement favorable à l’expansion du secteur privé dans l’effet de promouvoir le développement économique et social au Burkina Faso et dans la sous-région. Le CNPB est l’organisation faîtière des employeurs du Burkina Faso. Il peut aussi se définir comme étant le syndicat des employeurs.
