Burkina Faso
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Protection des biens culturels en cas de conflit armé : Le département du tourisme adopte des mesures palliatives

La direction générale de la culture et des arts organise du 28 au 30 septembre 2023 un atelier de renforcement des capacités techniques des acteurs nationaux sur la protection des biens culturels en cas de conflit armé et la lutte contre le trafic illicite. 

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« Cet atelier vise à renforcer les capacités des acteurs, pour leur permettre d’assurer la mise en œuvre des dispositions de ces conventions que nous avons ratifiées sur le territoire national », explique d’entrée Moctar Sanfo, directeur général de la culture et des arts.

Moctar Sanfo, directeur général de la culture et des arts

Cet atelier, à écouter les initiateurs, a été possible grâce à l’accompagnement de l’UNESCO. Il est la continuité d’une série d’actions, après le décret du gouvernement qui entend protéger un certain nombre de biens contre toute attaque. Les acteurs concernés par cet atelier sont entre autres les gestionnaires des sites, les forces de défense et de sécurité, les professionnels du patrimoine, la société civile.

En outre, Moctar Sanfo indique qu’en matière de protection de biens, le Burkina Faso s’engage à mettre en place des dispositifs pour que les biens soient déjà sauvegardés, et que les mesures permettent de les sécuriser lorsque viendrait une situation qui pourrait leur être dommageable.

Parlant de mesures préventives, le directeur général de la culture et des arts en cite quelques-unes. « J’ai parlé donc de l’adoption d’un décret de non utilisation de biens culturels à des fins militaires, il faudrait d’abord que les acteurs comprennent de quoi il s’agit.

Il y a également que nous nous sommes engagés à doter un régime de protection renforcée à onze de nos biens culturels, il y a aussi que la situation actuelle occasionne le trafic illicite des biens culturels, il faut que les acteurs comprennent quelles sont les dispositions de la convention de 70 qui leur permettent donc de se prévenir et surtout d’empêcher une saignée des biens culturels d’autres horizons ».

Cet atelier est placé sous la présidence du ministère de la communication, de la culture, des arts et du tourisme.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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