Burkina Faso
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Construction et équipements de l’université virtuelle : Le ministre en charge de l’éducation salue le projet

Réunis en séance plénière, ce mardi 26 septembre 2023, les députés de l’assemblée législative de transition (ALT) ont examiné trois projets de loi.

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Le premier projet de loi a porté sur l’autorisation de ratification de l’accord de prêt N° 5900150003501, signé le 27 février 2023 à Ouaga entre le Burkina Faso et la BAD pour le financement du projet d’amélioration des services d’eau potable et d’assainissement pour le renforcement de la résilience (PASEPA-2R).

Pour cette loi, le ministre en charge de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, Roger Baro a indiqué que ce projet vient à point nommé car il répond aux ambitions du gouvernement. Il note en outre qu’il sera mis en œuvre dans 6 régions, à savoir le Centre Nord, le Centre Sud, le Centre Ouest, le Nord et le Sahel.

« Cela va nous permettre d’avoir des infrastructures d’assainissement, c’est-à-dire des latrines, des blocs latrines également ; ça va nous permettre de mettre en place des infrastructures d’eau, des systèmes d’approvisionnement en eau potable, des forages à gros débit ; ça va nous permettre également le renforcement des capacités des acteurs. On va former des jeunes à l’entretien et à la maintenance des ouvrages d’assainissement et les équiper avec ces infrastructures », précise Roger Baro. 

Quant au deuxième projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt N° 2022-063 signé le 25 novembre 2022 à Lomé entre le Burkina Faso et la BAD pour le financement du projet de construction et d’équipements de l’université virtuelle du Burkina Faso, le ministre en charge de l’éducation, André Joseph Ouédraogo s’est penché sur la question.

D’emblée, il a salué l’idée de l’université virtuelle, tout en rappelant les atouts qui découlent du système des universités virtuelles. Par ailleurs, il dit noter que des dispositions sont prises en charge, quand il s’agit justement de répondre à certaines difficultés auxquelles les étudiants font face en l’occurrence sur le coût de la connexion.

« Tout le monde est unanime à reconnaitre que ce projet, il est bel et bien très pertinent, c’est pourquoi l’assemblée nationale a bien voulu accompagner l’enseignement supérieur à la mise en place de ces espaces numériques ouverts pour faciliter l’accès et la qualité de l’éducation de l’enseignement supérieur », s’est-il exprimé. 

Le dernier point de l’ordre du jour a concerné le projet de loi modifiant et complétant la loi N° 23-2009/AN du 14 mai 2009 portant réglementation du système financier décentralisé (SFD). A écouter la ministre déléguée auprès du ministère de l’économie, des finances et de la prospective, Fatoumata Bako/Traoré, « cette adoption permet ainsi donc au gouvernement de pouvoir prendre en charge efficacement les questions de la finance islamique, qui est pour nous au Burkina Faso une nouvelle modalité qui va venir être un plus en matière de développement des systèmes financiers décentralisés, et surtout permettre une grande inclusion financière auprès de notre population ».

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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