Burkina Faso
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Délégations spéciales : A Falagountou, des entreprises en souffrance pour entrer en possession de leur dû

Depuis le 2 février 2022, les conseils des collectivités territoriales ont été dissous à travers un décret du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Avec la mise en place de la délégation spéciale, des entreprises sont en souffrance. Des marchés exécutés et non encore payés, des contrats suspendus, des retenues de garanties non encore remboursées, ce sont, entre autres, des difficultés que rencontrent certains prestataires de la commune rurale de Falagountou, située à 50 km au nord de Dori, chef-lieu de la région du Sahel.

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Le changement de régime n’est pas sans conséquence socio-économique. Ce changement crée souvent un chamboulement dans beaucoup d’activités et dans l’administration publique. Ce ne sont pas les entreprises prestataires de la commune de Falagountou et dans bien d’autres communes qui diront le contraire.

En effet, depuis la dissolution des conseils municipaux le 2 février 2022 à la suite de l’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), la relation entre des entreprises prestataires de la commune de Falagountou a pris un coup. Des entreprises rencontrent des difficultés avec la mairie notamment avec le paiement des marchés exécutés.

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D’autres parlent des activités réalisées mais n’arrivent pas à recevoir leur paiement. Selon un prestataire de la commune de Falagountou qui a requis l’anonymat, il y a un blocage de paiement. Il précise que les travaux ont été exécutés en fin décembre 2021.

Il s’agissait de la construction des salles de classes. Le concernant, c’est un montant global de 50 millions de FCFA qui sont bloqués. « C’est beaucoup de dégâts et des pertes pour une entreprise. Moi, j’emploie plus d’une cinquantaine d’employés », confie-t-il.

Il affirme ne pas comprendre le fond du problème entre le manque de ressources et le manque de signataire évoqué par la délégation spéciale. « Les dossiers ne sont pas rejetés mais il n’y a pas d’explications claires. C’est un jonglage entre manque de signataire et manque de fonds », souligne-t-il.

Il révèle ne pas être le seul à être dans cette situation confuse pour rentrer en possession de leur dû. Par contre, certains prestataires ont eu la chance que les factures aient été enregistrées bien avant le coup d’État. Cependant, d’autres se plaignent du blocage des retenues de garantie de plusieurs millions de FCFA alors que les délais sont dépassés.

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