Burkina Faso
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Le MPLJ réclame la libération du Lt-col. Emmanuel Zoungrana

La coordination régionale du Nord du Mouvement patriotique pour la liberté et la justice (MPLJ), en conférence de presse ce mercredi 10 août 2022 à Ouahigouya, a réclamé la libération des éléments des FDS qualifiés et détenus, dont le Lieutenant-Colonel Emmanuel Zoungrana afin qu’ils puissent contribuer à une meilleure stabilité du territoire national.  

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La coordination régionale du Nord du Mouvement patriotique pour la liberté et la justice (MPLJ) dénonce une détention injuste et injustifiée du Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana. « Depuis janvier 2022 (soit 7 mois), le Lieutenant-Colonel Emmanuel Zoungrana est en prison à cause de règlements de comptes politico-militaires. D’abord accusé de complot, il est emprisonné avant que les vrais putschistes ne passent à l’action, dix jours plus tard pour renverser le régime MPP. 

Libéré le 2 février 2022 par la justice, les nouveaux putschistes du MPSR (ndlr, Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration) le ramèneront en prison le même jour pour question d’argent. Nous avons attendu 7 mois, mais n’ayant jusque-là aucune manifestation de la vérité ni de preuves, nous comprenons qu’il s’agit plus d’un règlement de comptes », a avancé Souleymane Bologo, Coordonnateur régional du Nord du Mouvement patriotique pour la liberté et la justice (MPLJ).

Pour la coordination, les causes plausibles d’un tel acharnement contre la personne du Lieutenant-colonel sont « la crainte de l’officier, puis son intention de propulser toute la hiérarchie militaire au combat, la peur de le voir rompre les accords funestes, et la crainte de l’instauration d’une vraie révolution au Burkina », a cité Souleymane Bologo, laissant entendre leur incompréhension sur son cas : « Cet état de fait nous fait dire que le Lieutenant-Colonel Emmanuel Zoungrana et ses Codétenus subissent une vraie injustice. La procédure est parsemée d’irrégularités et nous n’arrivons pas à comprendre ». 

Souleymane Bologo a, de facto, demandé « la libération immédiate » du Lieutenant-colonel. « Soucieux de l’avenir de nos populations, des communes et des villages, nous demandons la libération immédiate de ce brave guerrier afin qu’il participe à la lutte pour la préservation d’un Burkina libre et prospère », a-t-il formulé à l’endroit des autorités actuelles.

« Liberté et justice »

« Liberté et justice », a-t-il autrement formulé sa demande. « Nous avons beaucoup échangé avec des camarades d’armes et les compagnons de combat du LCL Zoungrana. Les expériences démontrées dans la formation de ses frères d’armes, l’assistance technique des VDP à travers les témoignages nous permettent de dire tout simplement : LIBERTE ET JUSTICE ! », a dit le Coordonnateur régional.

Si l’on en croit le propos de M. Bologo, c’est depuis fin 2021, avec la dégradation considérable de la situation sécuritaire du pays et avec la pleine conscience de la particularité de l’engagement des FDS, des VDP, qu’eux, jeunes du Burkina Faso, se sont spontanément réunis pour créer le Mouvement patriotique pour la liberté et la justice afin d’exposer au peuple burkinabè une manière concrète de faire qui puisse amener la victoire aux forces engagées sur le champ de bataille.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24 

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